L’amour en laisse – avis

Aujourd’hui, je donne mon avis sur une série de Netflix : l’amour en laisse

Voici la présentation qui en est faite par la production « S’aimer dans la douleur, c’est le contrat que passent deux collègues pour fixer les règles de leurs jeux sexuels qui consistent à se faire du mal pour se faire du bien… ». Il s’agit d’une série coréenne, classée humour. A priori, de quoi se détendre. Au cours du scénario, M. devient soumis et Mme devient une dominatrice.

Avis général sur la série l’amour en laisse

série netflix bdsm : l'amour en laisse, notre avisC’est bien ! L’introduction fait tout à fait « sitcom », série de l’après midi. En dehors de cela, l’image est belle et esthétique.

La présentation du personnage principal est digne d’un récit d’écolier. On enchaine sur des youtubeurs et des luttes d’homophobie, et du machisme : un bingo Netflix en 3 minutes. Mais bon, c’est un passage obligé, pour la plateforme.

Curieusement, alors que le sujet se prête à la caricature, on s’en éloigne. Même au niveau des schémas classiques de Netflix où une scène érotique ou sexuellement explicite arrive très, très rapidement.

Clairement, ce n’est pas un porno.

Ce que j’ai aimé :

Sans divulgâcher le scénario, la situation qui déclenche toute l’histoire est assez rigolote.

Globalement, j’ai apprécié la maAvis sur la série l'amour en laissenière dont sont traitées un grand nombre de notions.

En effet, différents sujets sont traités, par exemple l’inquiétude d’être sale, inquiété, voire que le partenaire nous quitte. Beaucoup de pratiquants, débutants ou non, possèdent ces peurs. Il y a également, en lien, la difficulté de rencontrer un partenaire. Et toujours dans ce cadre, internet est une bonne chose, des échanges sont montrés et cela ancre la série dans la modernité et le réalisme.

Des défauts de jeunesse sont montrés, c’est cohérent avec leur état de débutants. Lui, est au départ la caricature : il retient, retient, puis ouvre les vannes d’un coup. J’admets que je connaissais ce travers surtout chez les dominants débutants.

Sur les clichés encore, le personnage féminin est à jour de toutes les luttes de pouvoir, et même si elle lutte contre ces reproductions sociales, elle partait sur des schémas classiques homme dominant, femme soumise qui paraissent « évident » pour beaucoup.

Mais encore ?

La première entrée en matière est bien retranscrite, on sent une certaine tension, appréhension. Et ensuite l’euphorie d’avoir fait quelque chose de plaisant, pour les deux.

L'amour en laisse : le film osé de Netflix pour la Saint-Valentin notre avisJ’apprécie l’introspection, le fait que ça fait partie d’une découverte de la personnalité, en plus du domaine BDSM. Et ce, pour les deux personnages, qui évoluent en fonction de la découverte. La franchise dont elle fait preuve devrait nous inspirer tous, débutants ou pas. Elle ne fait pas semblant. Lui est très fier de porter son collier. Après s’être renseignée, elle a plus d’assurance et fait tout pour tenir le rôle. Je trouve qu’il y a une bonne présentation des « règles de bases », et le fait que chaque couple, ou plus exactement duo, a ses propres règles. Par ailleurs, lorsqu’elle fait une erreur et s’en rend compte, elle l’explicite clairement, et en ce sens, c’est un vrai exemple.

Le sujet lui-même « un homme soumis » est traité loin des caricatures, c’est appréciable. 

L’ensemble des sensations est montrée. La métamorphose de la honte redoutée et du plaisir fournie par des insultes dans le cadre BDSM est bien montrée

L'Amour en laisse Netflix avisLa fabrication progressive du personnage de dominante, et de soumis, l’envie de nouveaux accessoires, tenues etc. Les soins après la douleur et les doutes de la dominante.

Ce que j’ai moins aimé :

On retrouve souvent des questions d’adolescentes, tout comme 50 nuances de Grey : d’un côté cela peut avoir une utilité, j’en conviens, mais ce qui me dérange est le décalage : des situations d’adolescents dans des corps d’adultes.

La place domination sexuelle dans le champ de la domination homme-femme. En effet, la quête « gynarchique », me dérange un peu, lorsque l’héroïne mélange les deux. Mais c’est peut-être ce que beaucoup de soumis souhaite, et je ne suis pas connaisseurs suffisamment pour en parler.

Voici par ailleurs un post sur les films BDSM : https://intime-photographie.fr/forums/lien-decouvertes/le-film-bdsm

 

Je suis soumise, je n’ai pas envie, que faire ?

Cet article est un écho à une question d’une soumise débutante sur fetlife.

Car la question revient régulièrement et je pense opportun de créer un endroit pour récapituler quelques grandes idées.

Soumise débutante

Je suis 100% débutante.

Souvent, ces questionnements arrivent chez des jeunes, mais pas toujours !  Un article pour commencer : Comment entamer une relation BDSM

« Que faire quand mon maitre a très très souvent envie et moi moins ? Quand savoir s’il faut dire non ou accepter, se forcer ou refuser ? »

AONJLB2366C’est une question légitime, et très fréquente. (à titre personnel, je serais curieux de savoir combien de fois ceux qui évacuent la question par « s’il te prend alors que t’as pas envie, c’est du viol ! » ont forcé leur partenaire psychologiquement, ou on fait semblant de ne pas voir qu’elle n’avait pas envie).

« Accepter, se forcer, refuser »

Un triptyque compliqué, mais néanmoins bien résumé. Dévellopons !

  • Commençons par la fin : refuser. Si pas d’envie, des soucis, des tracas, ou simplement vraiment pas de désir : il faut refuser. Se pose alors la question du comment, à laquelle il est compliqué de répondre. Dire que l’on n’a pas envie doit suffire.
  • Je placerai ensuite accepter et se forcer ensemble. Il me parait que c’est un continuum qui dispose d’une palette large : on peut décider d’avoir un rapport sexuel avec ou sans pénétration, d’être soumise ou pas, d’avoir mal ou pas. Désolé, mais pour moi, tu peux choisir, en le faisant savoir ou pas, de te forcer pour lui faire plaisir. Les risques existent : on peut en vouloir à l’autre de s’être servi, alors que vous n’aviez pas envie, lui ne comprendra pas pourquoi, car vous vous êtes laissée faire. Cela peut empirer la situation, à ajouter du dégoût à l’acte et détruire encore un peu plus l’envie. Néanmoins, j’ajoute quelque propositions, à la lisière des deux mondes : le sucer, ou le branler, l’autoriser à se faire jouir sur ton visage, tes seins, tes fesses. Cela peut être rapide, et diminuer la pression, assouvir son envie. L’implication est variable. Il est aussi possible de lui dire que là, tu n’as pas envie, mais que tu acceptes de te laisser porter : l’appétit vient en mangeant. Il convient alors à monsieur d’accepter ce cadeau, de te donner du plaisir, et de te donner envie d’en avoir plus.

Je suis soumise, je n'ai pas envie, que faire ? Je replace, quand même, notre article sur le BDSM sain et consensuel

Je me souviens d’avoir lu un conseil d’une sexothérapeute disant qu’en cas de manque de désir dans un couple, on pouvait décider de faire l’amour à un moment précis, à un rendez-vous donné. Recréer de l’intimité.

 

La bonne soumise

Est-ce que refuser et ne pas avoir envie d’une session BDSM, de sexe ou de me soumettre remet en question le fait que je sois soumise, ou est-ce normal ?

Tu es ce que tu as décidé d’être : c’est, sauf à la marge, à prendre ou à laisser.

C’est valable pour les moments de sexe, mais également pour les pratiques lors de ces moments (concernant les pratiques il y a les checklists BDSM qui peuvent être utile).

Tout_est_sexy bondage collection (263)Et tu peux avoir envie d’être soumise -parfois- mais pas tout le temps, et il faut le faire savoir. Il est nécessaire, d’une manière générale, de discuter de ce que tu veux et de ce qu’il veut. Si tu trouves que tu es trop souvent soumise, cela nuit à votre relation, et aux moments même où tu es soumise. La pose du collier peut constituer un signal de début de soumission, et de fin. Certaines choses peuvent être récapitulées dans un contrat BDSM pour ceux qui veulent.

Tu peux aussi vouloir des câlins, sans sexe.

On baise ?

J’ose aller jusqu’à un autre domaine de l’envie : le temps disponible. D’une manière caricaturale, es-tu la femme qui fait absolument tout à la maison et lui, il reste avec son téléphone à se gaver de porno ? Cela créé, assurément, une différence majeure, tu serais fatiguée et pas très disponible, et lui le système hormonal sur-stimulé. « Chéri, et si tu arrêtais de regarder autant de porno ? Ou alors, tu te débrouilles avec ton excitation » sera peut-être une discussion à avoir, tout comme celle de la répartition des tâches ménagères. Comme je le dis parfois sous le ton de l’humour « le meilleur préliminaire ? Ranger la maison, faire la vaisselle, lancer et tendre une machine ! »

Le safeword

Le mot de sécurité est une bonne idée… Sauf que, il retourne la charge de la responsabilité uniquement sur la personne soumise. A priori, en débutant et même après on n’arrive pas à savoir quoi faire à certain moment, le mot de sécurité te permettra de ne pas avoir à formuler cette absence d’envie, mais ne t’aideras pas à gérer ta culpabilité (parce que si, tu en auras à tort ou à raison), ni la frustration de ton dominant qui est ton conjoint. Il sert souvent d’excuse à des doms, d’une manière ou d’une autre « tu n’as pas utilisé ton SW, donc tout va bien, et si ça ne va pas et que tu ne l’as pas utilisé, c’est ta faute. »

Si vous avez des questions, vous pouvez nous écrire ou nous rejoindre sur le forum.

Dans nos pages « journal d’une soumise », vous verrez souvent comment nous fonctionnons.

Mobilier BDSM à assembler : enfin !

Depuis plusieurs années, je vois des structures en métal, du mobilier BDSM, dans les films, souvent hard d’ailleurs, et je me dis que je m’amuserais bien avec ce genre d’accessoires ! Au fil du temps, j’ai pensé à plusieurs solutions et je les ai éliminées une par une pour des raisons de prix, de solidité, de facilité d’utilisation, d’entretien ou de rangement…

Il y a également les artisans, qui font des choses pour une ou deux utilités, mais les tarifs fond froid dans le dos

Et là, je tiens ma solution. J’ai conçu plusieurs versions, et options :

Version de base

Version de base, la personne se met à 4 pattes au dessus, on peut attacher les poignets et les chevilles, à vous de voir lesquels vous écartez.

 

Caractéristiques : 

  • 21 pièces
  • longueur : 100 cm (barre la plus longue)
  • hauteur : 20 cm (barre qui monte vers le haut, pour le cou)
  • largeur pieds : 60 cm
  • largeur poignets : 30 cm
  • possibilité d’inverser les barres poignets et cou

Extension 1 : ajout à l’arrière

Cette ajout est pour pouvoir attacher un godemichet ou un wand, il se monte sur la base.

 

Caractéristiques :

  • 11 pièces
  • Hauteur : 30 ou 50 cm (les deux prévus dans le kit)
  • Longueur du tube vertical : 10 cm

Des choix à faire

  • Certains modèles « similaires » inclus des attaches en cuir ou en tissus pour directement attacher les poignets, les chevilles : ce n’est pas le cas des nôtres. Parce que nous avons tous nos propres attaches ! Inutile d’en ajouter d’autres : ça augmenterait le prix et ça ne serait pas de la qualité de ce qu’on a déjà.

Les plus de ce mobilier BDSM

  • Vraiment solide
  • Modulable selon les envie et les mophologies
  • Modifiable à souhait
  • compatible avec des extensions

Version à venir : un remonte cul à l’arrière, des cadres pour bloquées les poignets / chevilles / nuque… C’est déjà fait, il faut « juste » réaliser les photographies et la mise en ligne.

Vu le manque de retour que j’aurais en publiant le fournisseur et les plans, pour le moment je ne publie rien. En attendant de voir si je commercialise les plans des objets, ou directement les montages découpés etc… Un avis ?

Si oui, la discussion est ouverte sur notre forum : https://intime-photographie.fr/forums/test-avis/fabrication-mobilier-bdsm-bdsm-gear

Bonus, une vidéo où je monte sur le truc.

torsion

BDSM, consentement et abus : bien faire la différence

De quoi parle-t-on ?

Le BDSM est un mode de relation entre aux moins deux personnes consentantes. C’est une vision extrêmement simpliste, mais en gros l’une choisit volontairement d’obéir à l’autre pour être guidée vers quelque chose qui lui plaît. Il y a bien trop de modes de fonctionnement pour les traiter de manière exhaustive, même si j’étend un peu le sujet ici.

De l’autre côté il y a l’abus : l’une des deux personnes dominent tout ou presque tout, le libre arbitre de la victime est piétiné et décrédibilisé. Notez bien qu’il n’y a pas besoin d’être dans une relation de type BDSM pour subir des abus, la plupart des choses dont je vais parler s’appliquent parfaitement à des couples « vanilles » ! On parle également de violences sexuelles non consentis… Et il y en a beaucoup.

Le consentement

Il s’agit de ce que veulent les personnes en jeu. Soyez d’accord avec ce que vous êtes en train de faire, ou ce qui vous est infligé. Ce consentement peut parfois être tacite ou exprimé clairement, mais en aucun cas il n’est donné pour tout. Une soumise qui accepte d’être soumise n’accepte pas forcément « tout » et elle n’a pas à le faire. Toi qui me lis, tu peux retirer ton consentement à tout moment dans une relation saine. En BDSM on se sert souvent de checklist BDSM pour réfléchir à tout ça.

Une image vaut mieux qu’un long discours

Dans ce cas, trois images, c’est sûrement encore mieux (j’ai réalisé ces images en traduisant majoritairement deux documents d’origine inconnue) : 

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Avec des mots, et des phrases

Comme dirait Aly (ou est-ce son maître ?) « La bienveillance, la confiance, la transparence, l’écoute et le respect sont nos mots d’ordres. Cinq mots, une main, une fessée sur ton cul. » Merci de tes conseils pour la réalisation de cet article et des infographies.

Dans le BDSM sain, il doit régner une bienveillance permanente. Oui la soumise s’abandonne, mais elle le fait parce-que des règles ont été établies, qu’elle a confiance en son dominant et que celui-ci va rester strictement dans le cadre établis. À tout moment les deux partenaires doivent être à l’écoute l’un de l’autre. Pour cette raison notamment, lors de la découverte de nouveaux jeux je déconseille fortement le bâillon (voir l’article Comment débuter une relation BDSM ?). Enfin, n’ayez pas peur de demander à l’autre si tout va bien, c’est crucial, surtout lors de nouvelles pratiques. Nous avons la vie entière pour s’amuser, si vous n’êtes pas sûr, ne faites pas : ce n’est que partie remise ! Dans un autre article je parlerais des mes erreurs… Au final, la plupart sont basées sur un manque de dialogue ou une précipitation et je les regrette. Prenez votre temps.

La confiance ? Elle se mérite.

Au sein d’un couple, normalement on a confiance en l’autre. Lorsqu’il s’agit d’être attachée intégralement et de ne plus pouvoir bouger, pour potentiellement être baisée et / ou fouettée : la confiance prend une définition radicale. Apprenez à faire confiance à l’autre, mais retirez cette confiance si nécessaire, avancez doucement. Si quelqu’un se présente à vous comme « maître(sse) » et vous ordonne immédiatement d’obéir, passez à quelqu’un d’autre.

Enfin, un autre article en cours de rédaction : des présentations de films sur le BDSM. Jusqu’ici je n’en trouve aucun qui soit propre d’un point de vue du consentement : aidez-moi, donnez-moi vos propositions !

Jeu des 1000 followers… Disons 2000 !

Je pensais lancer un tirages au sort pour les 1000 followers, mais le temps passe et nous sommes déjà à 1200. Merci beaucoup !

Il est donc largement temps de lancer le tirage au sort avec 100% gagnant !

Avec l’idée du jeu en tête j’ai mis de côté pour vous plein d’idées de lots, et plein de lots. Je vais en donner quelques-uns ici et j’en ajouterais peut-être d’autres d’ici la fin du compte à rebours !

Les 15 premiers lots (photo en bas) :

  • [Palier non atteint] Une surprise d’une valeur de 80€ si on arrive à 2300 followers cumulés insta + twitter (neuve, achetée pour le concours)
  • [Lot déjà pris] Un bâillon avec pince à téton (neuf, acheté pour le tirage au sort, 23€).
  • [Lot déjà pris] Des boules de geisha en métal (neuves, achetées pour le tirage au sort 17€)
  • Un pack Maître aventurier à vie de notre jeu (40€)
  • Un pack Maître (à vie) de notre jeu (25€)
  • Un pack Maître aventurier de notre jeu (21€)
  • Un pack Maître aventurier vanille de notre jeu (19€)
  • Un pack Maître de notre jeu (16€)
  • Pack Maître vanille de notre jeu (14€)
  • Un pack Dominant aventurier de notre jeu (8€)
  • Un pack Dominant de notre jeu (5€)
  • Une photographies BDSM dédicacée format 20×30 (15€)
  • Une photographies BDSM dédicacée format 15×21 (15€)
  • Le mot de passe pour accéder à nos photographies BDSM
  • Un album de nos photographies BDSM, série limitée à 5 exemplaires, j’en garde un, les 3 autres seront à vendre sur Tipeee à la fin du concours !
    Kit Baillon et Pinces TétonsImage

Ça commence quand, comment participer ?

Ça se déroule dès maintenant !

Sur Twitter : il suffit de me suivre sur Twitter et de RT ce twit : https://twitter.com/JeuPourSoumise/status/1191662059215376386

Vous n’avez pas twitter ? Il reste une chance avec Instagram ! Abonnez vous à mon compte Instagram et commentez cette photo.

Et vous pouvez d’ailleurs participer aux deux…!

Comment sont choisis les gagnants ?

Je ferais un tirage au sort le mercredi 20 novembre à 21 heures. Trois gagnants seront choisis sur Instagram, les autres seront choisis sur Twitter. Je tirerais donc deux fois le nombre de personnes correspondant aux nombres de lot. Puis je les contacterais une par une pour savoir quel lot ils souhaitent, lorsqu’un lot sera choisis il ne sera plus disponible pour la personne suivante. Avant de contacter, je vérifierais si vous êtes bien abonné ;) Si les gens ne répondent pas, ne sont pas abonnés, ou si aucun lot restant ne les intéressent je continuerais sur la liste en contactant les tirés au sort dans l’ordre.

100% de gagnant tu dis ?!

Absolument ! À l’issu du tirage au sort, je posterais une version de notre jeu moins bridée que celle actuellement en libre téléchargement…

Des questions ?

Posez-les moi en commentaire, sur notre curiouscat , sur Twitter, sur Instagram ou tout autre moyen !

Présentation d’une super artiste : Camy (Douceartiste – Loveroticart)

Présentation d’une artiste : Camy (Loveroticart)

Il y a quelque temps, je vous avais présenté C. Ezekiel, un artiste dont j’avais acheté 3 œuvres. Aujourd’hui, je souhaite vous présenter le travail d’une artiste française : Camy. Commençons par deux autoportraits, la jeune femme en produit pas mal, en voici deux :

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Oui, la demoiselle semble très jolie, ce qui ne gâche rien. Mais néanmoins, ce n’est pas pour cette raison que je vous la présente.

Cette artiste autodidacte a réalisé une campagne de financement sur Ulule en fin d’année 2018. À cette époque je ne la connaissais pas et n’ai donc pas contribué, malheureusement ! Véritable succès, la cagnotte a atteint les 300%. Vous pouvez toujours commander ses artbook chez Flibusk en cliquant ici et ici.

L’auteur est très très prolifique, son compte Twitter est donc régulièrement agrémenté de nouvelles œuvres.

Pourquoi ?

Pourquoi est-ce que j’apprécie cette artiste ? Tout d’abord, pour ses visages… Et oui, je les trouve sublime.

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Ensuite, parce que visage ou pas visage, ses dessins sont très réalistes. Le temps de regarder l’oeuvre, on est projeté dans l’univers qui y est reproduit. En tant que photographe, je suis impressionné par les artistes qui arrivent à ce niveau de réalisme.

Pas mal de ces originaux sont à vendre, et elle accepte par ailleurs les commandes perso’ comme elle nous le dit dans une vidéo :


 

Comme vous pouvez le voir dans la galerie ci dessous (cliquable), ses œuvres dégoulinent littéralement de sexe, mais également d’amour et de passion lorsqu’un couple est représenté. Certaines scènes BDSM m’attirent particulièrement, l’abandon des modèles, les regards pleins d’envie… La commande devrait être pour bientôt, juste des originaux ou une commande perso en plus ?

Des mystères restent néanmoins : qu’est ce qui motive son art ? Pourquoi, souvent, ses dessins lui ressemblent beaucoup ? Est-ce qu’elle préfère le mojito au cosmo’ ?

Edit : apparemment, c’est mojito : https://twitter.com/Loveroticart/status/1121341563513315330

À suivre…!

Soumise mise à l’abattage (vidéos bdsm et photos)

Sur des forums, tchats et en vidéo on voit souvent ce terme. Mais qu’est ce que ça veut dire ? On parle souvent d’humiliation publique (public humiliation en version anglaise.) Pour certains c’est un fantasme,  pour d’autres un but à atteindre, une crainte ultime ou un frisson d’un soir… Voyons ensemble deux grandes conceptions :

Qu’est ce qu’une soumise à l’abattage ?

1-La femme bien baisée

On parle ici de l’aboutissement d’un fantasme de femme qui veut être prise rudement par plusieurs hommes, un genre de gang bang mais avec une notion BDSM : la modèle est soumise. Concrètement les hommes sont néanmoins là pour son plaisir à elle, des règles sont clairement établies et rarement la soumise a mal. Les hommes y trouvent leur compte du fait d’une situation excitante, un « vide couille » à disposition. Et puis, il s’agit de montrer qui est le plus fort et qui fera bien crier cette salope !

gang bang squirt
Mise à l’abattage version « vanille » : elle prend bien son pied !

En dehors d’une situation « inhabituelle » et du fait que les hommes soient masqués et rarement la femme, il y a très peu d’humiliation, et globalement aucune prise de risque pour la soumise si c’est géré correctement. En quelques mots, c’est un gang bang mais avec une tenue de soumise. Après on peut trouver humiliant de se faire gicler dedans ou dessus pas 10 bonshommes, mais c’est assumé.

Illustration avec cette vidéo d’une femme française mise à l’abattage tel que je viens de le décrire, elle nous dit clairement « je suis contente et consentante »

 

2- La femme esclave ultime

Bon, ces 5 là ont l’air de pouvoir passer une bonne soirée

Au mieux, là, on utilise le terme abattage dans ce qu’il a de plus direct : le principe est d’être baisée « à la chaîne » par un grand nombre d’hommes. Dans l’idée, plus il y en a mieux c’est.

La spécificité : l’esclave est absolument sans volonté, elle acceptera tout, de tous. Oubliez totalement la notion de limite (checklist) et de safeword Et là j’y vois une possibilité d’abus. La possibilité ? Pas vraiment. Je ne sais pas comment le dire, car ce n’est plus ici une possibilité mais un but à atteindre : qu’on fasse à une personne non pas ce qu’elle aimerait, ou même ce avec quoi elle est d’accord, mais ce qu’on veut d’elle. Il s’agit de faire en sorte non pas qu’elle veuille tout, mais qu’elle ne veuille plus rien : une poupée 

de chair, à baiser, remplir, vider, maltraiter et bien d’autre.

Au quotidien à deux, on observe déjà fréquemment des contradictions entre les envies de l’un et les limites de l’autre. À 20 mâles venus pour défoncer de la salope soumise, j’imagine difficilement qu’on n’atteigne pas les limites de l’objet à souiller. Sauf si, en effet, il n’en a plus aucune… Ce qui me semble impossible : nous sommes humains, nous avons une intégrité physique, psychologique et psychique à préserver pour vivre correctement. Si c’est excitant à lire dans une BD, nous sommes bien différents.

Top départ

Soumise démontée en forêt. Ça vous tente ? Et si on propose aux chasseurs du coin de venir vous baiser aussi ?

Une fois attachée et ouverte, il n’est plus question de donner son avis. Au mieux et avec des personnes responsables et censées, La soumise cesse d’être une femme pour être déshumanisée et devenir des trous à remplir. Le plus souvent, ça impliquera d’être un sac à foutre, à urine, à salive, à crachats… Les scènes se déroulent parfois à l’extérieur, en ville, en forêt, afin de donner un rôle aux passants.

On monte en gamme, mais on reste dans une bonne soirée pour le moment !

La personne sera également violentée : gifles, torture des seins, étirement des lèvres : soit pour se faire plaisir, se défouler, soit pour la rendre plus dociles ou encore pour montrer à cette pute qu’elle n’est plus rien, que même à ces outrages ultimes elle ne bronche plus. L’humiliation est permanente, et à tous niveaux. Tout comme le risque réel pour la soumise.

Il y a des productions spécialisées dans ce type de film…

Etes vous prêtes à ça ?

Être montrée dehors, stop ou encore ?

Si on veut vous ouvrir le cul à ce point, et tirer vos lèvres ? Partante ?

Bon, ça je le fais à la maison, mais devant 15 ou 20 types… C’est différent.

Là déjà, ça devient pas évident à assumer.

Dans un « bon » cas, ça peut donner ça : le cul rempli de foutre par une dizaine d’homme.

Un but à atteindre ?

Chaque binôme / couple possède ses propres règles, ses propres envies, ses propres besoins. Pour certains, souvent novices, l’abattage est une fin, un but à atteindre. Dans la plupart des cas, je pense surtout que l’abattage est la forme la plus aboutie de manipulation d’une personne à qui on a fait croire que c’était bien de faire ça, qu’ensuite elle serait une esclave / personne accomplie. Une fois arrivée à ce stade, la personne est complètement endoctrinée, c’est le but. Du coup pourquoi le dominant ne pousserait pas encore un peu : scatologie, zoophilie, piercing, scalpel, dégradation publique, pourquoi pas devant ses proches ? Le risque d’une fuite en avant dans la dégradation de sa « chose » est réel.

Et souvent le pire

J’ai déjà vu (en vidéo) des femmes traînées par les cheveux dans la pisse et le foutre. Il y a également les clichées racistes, souvent une jolie blonde Blanche complètement détruite par des Noirs. Ne pas utiliser de préservatif est une technique d’humiliation… Et fréquemment des violences difficilement tenable. Si l’humiliation est souvent présente en BDSM, elle généralement contrôlée, avec peu de participant, là c’est bien autre chose. Pensez à ce que vous êtes capable d’assumer le reste de votre vie. Voyez cette annonce :

Je cherche des mecs sans scrupules pour mettre ma femme à l’abattage (caves, cités, parkings souterrains, chantiers, foyers). 
Par contre étant un peu récalcitrante elle à besoin d’être travaillée intensivement dans un pavillon isolé en banlieue parisienne (tabassages, tortures, viols, sodomies). 
Ma demande est réelle et très sérieuse. Je vous demande donc de la discrétion. 
Si ma femme vous intéresse contactez moi rapidement.

Et si on veut essayer ?

Ça rentre plutôt pour la catégorie fantasme et la première description de l’abattage, mais j’ai repéré deux sites qui pourraient vous aider à réaliser certains de vos fantasmes. Nous ne les avons pas essayé mais on en entend du bien :

Je suis à votre écoute pour toutes vos remarques, avis. Si vous avez un témoignage à faire, je suis preneur !

Sortie de l’extension 5 : questions pour couple

Bonjour à vous, chère lectrice, cher lecteur !

Comme je vous l’avais promis, je sors l’extension n°5 qui contient des questions pour couple. Ce complément au jeu permet au couple d’amorcer différentes discussions, et également de continuer à « jouer » à des moments plus compliqués : à distance, pendant la maternité par exemple.
Tous les tipeurs « à vie » recevront cette extension dans l’heure qui arrive.
Pour la prochaine extension, j’ai déjà des questions en stock, quelques-unes, et pleins d’action… Des suggestions, d’autres idées ?

Comme toujours, prenez soin de vos âmes sœurs pour la vie ou pour une heure.

Le calendrier de l’après

Chères lectrices, chers lecteurs,

Ce mois-ci ça fera 7 ans que nous sommes ensembles avec ma femme. Pour fêter ça, j’ai décidé de lui concocter un Calendrier de l’après ! Concrètement, du premier au 24 janvier elle ouvrira une case de notre calendrier de l’avent (qu’elle a décoré elle-même), pour découvrir une surprise. Ce mois-ci, elle ne piochera pas d’action comme nous faisons d’habitude, car j’en ai intégré dans le calendrier.

Je mettrai cet article à jour régulièrement pour vous montrer ce qu’elle a eu comme cadeau, surprise et autre ! J’avais 27 « choses » à mettre dans le calendrier, j’ai donc listé ces choses dans un fichier, puis j’ai utilisé ce site pour faire un tirage au sort avec un chiffre de 1 à 24 et associer les objets aux jours. Pour les 3 choses en plus, j’ai refais un tirage et remis en plus dans les cases.

  • 1er janvier, deux papiers : 
    • Une action que j’ai pioché dans la boîte à action
    • Un mot « à faire dans le mois », je ne connais donc pas l’action.

1er janvier

  • 2 janvier, deux papiers :
    • 1/2 point de notre jeu
    • Une action à laquelle j’ai pensé en créant le calendrier

2 janvier

Elle a choisie que je jouisse sur elle. Comme elle venait de m’offrir son cadeau de Noël de soumise (un joli body violet), elle l’a porté pendant qu’elle effectuait l’action.

 

  • 3 janvier, un papier :
    • À faire dans le mois : choisis une date, je cuisinerais pour ce jour. Tu peux choisir le menu si tu veux.

    3 janvier

  • 4 janvier, deux papier
    • « à ouvrir à midi »
    • « Je t’aime de tout mon cœur princesse <3 »

4 janvier

  • 5 Janvier : 
    • Une paire de Mitaine en résille

  • 6 janvier, deux papiers : 
    • À utiliser dans l’année
    • Bon pour reposer une action dans la boîte et en prendre une autre

 

  • 7 janvier, deux papiers :
    • Dans la semaine, tu me demanderas de te gifler autant de fois que la date du jour ✅
    • « Cadeau dans Alice au pays des merveilles » Le cadeau, des caches tétons de chez

  • 8 janvier, un papier :
    • « Cadeau à chercher sous ton tiroir à chaussette » Le cadeau ? Le masque « Louise » (qui m’a fait penser à @LustLouise d’ailleurs), de chez @Bijouxindiscret. Bientôt en test ? Possible !

8janvier

  • 9 janvier
    • Un bon pour un massage, quand elle veut ! C’est une bonne idée, pour vous ? Pensez à demander un massage à votre dom’ de temps en temps :D

 

 

À suivre !

Les 9 niveaux de soumission

On fait souvent référence à ce texte, je le partage donc avec vous, bien que je n’apprécie pas vraiment le terme de « niveaux », car on a l’impression qu’on doit s’améliorer. Alors que, il faut simplement être qui on est -point-.

C’est issu d’un livre édité en langue anglaise « The lesbian S/M safety manual » de Diane Vera. 

Au sein de la subculture S et M, plusieurs personnes utilisent les mots « soumis(e) » et « esclave » pour décrire différents concepts. Certains viendront vous dire que untel ou unetelle n’est pas une « vraie soumise » ou un « vrai maître », ne vous préoccupez pas de ceci. J’ai d’ailleurs enlevé ce type de mention dans le texte. À une ou deux exceptions près, tout de même : par exemple, les ordures qui se font passer pour « dominant » alors qu’ils veulent juste maltraiter des femmes. Faites attention à vous.

  1. LE (LA) MASOCHISTE NON SOUMIS(E) OU LE(LA) FÉTICHISTE SENSUEL(LE) : Non intéressé(e) par la servitude, l’humiliation ou par le fait de « donner  » le contrôle à autrui ; il (elle) est intéressé(e) seulement par la douleur et/ou une sensualité plus « épicée » , toujours sous son propre contrôle et pour son plaisir personnel. (Désir de recevoir seulement des sensations corporelles et nullement intéressé(e) d’être utilisé pour servir un partenaire aux besoins « sadiques »)
  2. LE (LA) SOUMIS(E), NON ESCLAVE : Non intéressé(e) de « jouer à l’esclave », mais intéressé(s) aux autres rôles de soumission, comme les scènes de professeur d’école, infantilisme, travestisme forcé. Souvent intéressé(e) par l’humiliation, mais non de servir un(e) Maître(sse) même en jeu. Va largement décider du jeu et des règles.
  3. LE (LA) SOUMIS(E), ESCLAVE PAR JEU : Aime « jouer » à l’esclave. Aime se sentir soumis(e) et servir un(e) Maître(sse) et dans certains cas, aime être utilisé(e) pour satisfaire son partenaire aux besoins sadiques, mais dans tout les cas, sous ses propres termes et conditions. Dicte largement le déroulement de la scène. Souvent des adeptes fétichistes comme par exemple les admirateurs de pieds (foot fetish).
  4. LE (LA) SOUMIS(E) AU FOND, NON ESCLAVE : Donne le contrôle à son partenaire (d’une façon temporaire et sous certaines limites négociées). Trouve sa satisfaction dans les aspects de la soumission autre que de servir ou d’être utilisé(e) par un(e) Maître(sse). Excité(e) par le suspense, la vulnérabilité et/ou de donner la responsabilité à son partenaire. Ne contrôle pas ou très peu la scène, excepté dans les détails larges, mais recherche son plaisir direct ( ce qui s’oppose à chercher uniquement de plaire au dominant).
  5. LE (LA) SOUMIS(E) AU FOND, ESCLAVE PAR JEU : Donne le contrôle à son partenaire (d’une façon temporaire et durant certaines scènes, d’une façon brève et sous certaines limites négociées.) Trouve sa satisfaction de servir et d’être utilisé(e) par son (sa) dominant(e), mais seulement pour le plaisir, souvent érotique. Peu aimer ou non, la douleur (masochisme). Si aime la douleur, l’aime d’une façon indirecte (être utilisé(e) par un(e) partenaire aux besoins sadiques et le (la) soumis(e) met peu de limites à cet aspect de la scène).
  6. ESCLAVE COURT TERME : Donne le contrôle à son partenaire (normalement sous certaines limites et restrictions), pour servir et être utilisé(e) par le dominant, pour des occasions aussi bien érotiques que non érotiques, mais seulement quand le (la) soumis(e) en a envie. Peu également devenir esclave « à plein temps » mais pour une période déterminée comme par exemple plusieurs jours, mais peu décider d’arrêter quand il (elle) le veut. Peu avoir ou pas, une relation à long terme avec un(e) Maître(sse), sauf que le (la) soumis(e) a le dernier mot pour quand il (elle) va servir son Maître(sse)
  7. ESCLAVE À TEMPS PARTIEL, CONSENSUEL MAIS ESCLAVE : A une relation avec un(e) Maître(sse) et se considère propriété du (de la) Maître(sse) en tout temps. Veux obéir et satisfaire le (la) Maître(sse) autant dans les activités quotidiennes non érotiques qu’érotiques. Va souvent consacrer de son temps à d’autres activités tel que le travail, mais son (sa) Maître(sse) aura le premier choix sur son temps libre.
  8. ESCLAVE À TEMPS PLEIN, CONSENSUEL : À part quelques règles de base, et limites, l’esclave considère exister seulement pour le plaisir et le bien-être du (de la) dominant(e). Par contre, l’esclave va exiger d’être considéré(e) comme la plus grande possession de son (sa) dominant(e). À l’intérieur de la philosophie S et M, un esclave va entrer dans une relation avec un(e) dominant(e), après avoir considéré(e) avec soin cette relation, à cause de la magnitude du don de soi, et du pouvoir donner au dominant(e). L’esclave est encore plus conscient des dangers de ce type de relation, et va y entrer après entente extrêmement claire et précise, plus encore, du type d’entente que peut précéder un mariage.
  9. ESCLAVE TOTAL(E), CONSENSUEL ET SANS LIMITES: Une fantaisie idéale, qui n’existe probablement pas dans la réalité. (Excepté pour certain type de religions ou sectes, ou le consentement est induis par lavement de cerveau., donc pas consensuel.) Certains puristes S et M vont dirent qu’un(e) esclave n’est pas un esclave, si il(elle) n’est pas prêt à faire N’IMPORTE quoi qui peut lui avoir été ordonné(e), par son(sa) Dominant(e). L’auteure de ses lignes a rencontré des gens qui se disent esclaves sans limites, mais l’auteure a ses raisons de douter de la véracité de ces affirmations.

Copyright 1984 et 1988, Diane Vera