BDSM et abus : l’art du consentement

De quoi parle-t-on ?

Le BDSM est un mode de relation entre aux moins deux personnes consentantes. C’est une vision extrêmement simpliste, mais en gros l’une choisit volontairement d’obéir à l’autre pour être guidée vers quelque chose qui lui plaît. Il y a bien trop de modes de fonctionnement pour les traiter de manière exhaustive, même si j’étend un peu le sujet ici.

De l’autre côté il y a l’abus : l’une des deux personnes dominent tout ou presque tout, le libre arbitre de la victime est piétiné et décrédibilisé. Notez bien qu’il n’y a pas besoin d’être dans une relation de type BDSM pour subir des abus, la plupart des choses dont je vais parler s’appliquent parfaitement à des couples “vanilles” ! On parle également de violences sexuelles non consentis… Et il y en a beaucoup.

Le consentement dans le bdsm

Il s’agit de ce que veulent les personnes en jeu. Soyez d’accord avec ce que vous êtes en train de faire, ou ce qui vous est infligé. Ce consentement peut parfois être tacite ou exprimé clairement, mais en aucun cas il n’est donné pour tout. Une soumise qui accepte d’être soumise n’accepte pas forcément “tout” et elle n’a pas à le faire. Toi qui me lis, tu peux retirer ton consentement à tout moment dans une relation saine. En BDSM on se sert souvent de checklist BDSM pour réfléchir à tout ça.

Une image vaut mieux qu’un long discours

Dans ce cas, trois images, c’est sûrement encore mieux : 

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Avec des mots, et des phrases

Comme dirait Aly (ou est-ce son maître ?) « La bienveillance, la confiance, la transparence, l’écoute et le respect sont nos mots d’ordres. Cinq mots, une main, une fessée sur ton cul. » Merci de tes conseils pour la réalisation de cet article et des infographies.

Dans le BDSM sain, il doit régner une bienveillance permanente. Oui la soumise s’abandonne, mais elle le fait parce-que des règles ont été établies, qu’elle a confiance en son dominant et que celui-ci va rester strictement dans le cadre établis. À tout moment les deux partenaires doivent être à l’écoute l’un de l’autre. Pour cette raison notamment, lors de la découverte de nouveaux jeux je déconseille fortement le bâillon (voir l’article Comment débuter une relation BDSM ?). Enfin, n’ayez pas peur de demander à l’autre si tout va bien, c’est crucial, surtout lors de nouvelles pratiques. Nous avons la vie entière pour s’amuser, si vous n’êtes pas sûr, ne faites pas : ce n’est que partie remise ! Dans un autre article je parlerais des mes erreurs… Au final, la plupart sont basées sur un manque de dialogue ou une précipitation et je les regrette. Prenez votre temps.

La confiance ? Elle se mérite.

Au sein d’un couple, normalement on a confiance en l’autre. Lorsqu’il s’agit d’être attachée intégralement et de ne plus pouvoir bouger, pour potentiellement être baisée et / ou fouettée : la confiance prend une définition radicale. Apprenez à faire confiance à l’autre, mais retirez cette confiance si nécessaire, avancez doucement. Si quelqu’un se présente à vous comme “maître(sse)” et vous ordonne immédiatement d’obéir, passez à quelqu’un d’autre.

Enfin, un autre article en cours de rédaction : des présentations de films sur le BDSM. Jusqu’ici je n’en trouve aucun qui soit propre d’un point de vue du consentement : aidez-moi, donnez-moi vos propositions !

2 réflexions sur « BDSM et abus : l’art du consentement »

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