Suite à une discussion sur le forum, j’aborde aujourd’hui la question du lavement anal et particulièrement dans le cadre D/s. Il y a ici globalement deux raisons au lavement :
L’envie de se sentir propre avant une sodomie ou des jeux avec l’anus (doigts, plugs etc)…
Ou bien les deux !
Je ne vais pas parler des détails concernant la sodomie, même si c’est intéressant ce n’est pas le sujet du présent article
En quoi ça consiste ?
Schématiquement, le principe est d’injecter de l’eau dans le rectum par l’anus, dans le but d’éliminer les traces de selles. Ce texte n’est pas un conseil médical. Dans divers cas il n’est pas conseillé d’effectuer un lavement : troubles cardiaques sévères, grossesse, intervention chirurgicale récente de l’abdomen, hémorroïdes, fissures anales ou saignements intestinaux par exemple. Si vous avez un doute, abstenez-vous et demandez à un médecin avant.
L’intestin est fait comme ceci, le rectum, notre fameuse salle de jeu est en rouge.
Si on veut être plus précis, réalisons un zoom sur la zone qui nous intéresse :
Il n’est pas nécessaire, ni souhaitable de rincer plus haut en dehors d’un protocole médical établi.
Avec quels outils ?
Le Bock à lavement c’est à dire un réservoir, et un tuyau. Il m’est arrivé d’utiliser une casserole et un tuyau souple acheté en magasin de bricolage, le diamètre est à prendre petit et il faut avoir un embout pour la fin par confort et pour éviter les coupures
Le sac à lavement, plus ou moins identique au bock, mais en poche souple (image au-dessus)
D’un point de vue historique, il y a aussi le Clystère sorte de grosse seringue… Pour des jeux, pourquoi pas, si vous en trouvez !
Préparations préalables
Il faut être dans un état d’esprit calme, serein. Sinon les muscles lisses autour de l’anus et plus profondément peuvent se crisper et vous n’obtiendrez rien de bon. Prévoir quand même suffisamment de temps : disons une demi-heure à une heure. Bien plus si vous prévoyez de jouer ensuite.
Préparation de la solution de lavage :
Prendre 2 litres d’eau.
Ajouter environs 18 grammes de sel de table (soit 9 grammes par litre d’eau).
Remuer jusqu’à ce que ce soit dissout. Faire chauffer avant ou après, la température doit être proche de 37°C à un degré près en entrant dans le corps
Variantes : Certains mettent une poignée de camomille, calmant, à la place (pas essayé). D’autres mettent du lait (ça gaspille un peu, mais je ne vois pas le mal d’un point de vu biologique). D’autres encore du café : attention la muqueuse est perméable, la caféine va rentrer dans le corps de la personne et c’est d’ailleurs le but puisque la caféine dilate les sphincters et rend le tout plus difficile à “retenir”.
Faire le plein
D’une manière générale, la position dans laquelle on est le mieux c’est “À 4 pattes”, on peut également se mettre sur le dos jambes fléchies (pieds sur le sol) ou sur le côté jambes relevées. Durant toute la procédure il faut y aller doucement, et parler en permanence. La personne aura le sentiment d’être remplie, c’est normal. Mais ça ne doit pas être douloureux.
Avec le bock
Placer le bock en hauteur, avec l’eau dedans, plus il sera haut plus ça va couler rapidement, trop bas cela sera lent ou même ça peut ne pas couler. Plus votre tuyau est long plus l’eau se refroidira avant de rentrer…
Faire couler l’eau pour enlever tout l’air du tuyau
Introduire la canule dans l’anus avec un peu de lubrifiant
Ouvrir doucement le robinet, puis plus grand. On peut mettre jusqu’à 1 litre.
Se masser doucement le ventre si vous voulez
Gardez, ou pas, avant de vous libérer aux toilettes, ou ailleurs.
Avec une poire à lavement
Appuyer sur la poire pour vider l’air
Plonger la canule dans l’eau et relâcher : l’eau rentre dans la poire.
Remettez la poire en position verticale et appuyer de nouveau pour enlever l’air, dès que l’eau sort, arrêter
Remettre la canule dans l’eau et finir le remplissage (cette étape permet de vider tout l’air de la poire, sinon il y a possibilité de mettre de l’air dans le rectum, et ce n’est pas ce qu’on veut).
Introduire la canule dans l’anus, toujours avec du lubrifiant
Appuyer doucement sur la poire pour la vider, et remplir la personne
Vous pouvez renouveler l’opération, pour remplir de plus en plus, avant de vider.
Vous pouvez faire entre 2 et 4 fois le processus, le but est que ce qui coule soit clair, propre. Restez en contact en permanence, à deux, surveillez le regard les micro-émotions de la personne qui se fait remplir. Parlez, demandez si tout va bien. De l’eau peut sortir pendant une vingtaine de minutes.
La mention spéciale “danger”
Certains prennent directement de l’eau, voire utilisent des adaptateurs à mettre sur le tuyau de la douche. Je le déconseille pour plusieurs raisons. Déjà, il me semble compliqué dans ces conditions de bien gérer la
température : trop chaud provoquerait des brûlures, trop froid et c’est la crampe assurée. La pression ensuite : une trop grande pression pourrait faire remonter l’eau et des matières trop haut : rappelez-vous, on vise juste l’entrée. Enfin, une autre trop peu riche en sels minéraux pourrait causer également des crampes.
Je le dis pour d’autres pratiques, c’est le cas ici aussi : pourquoi ne pas essayer sur vous, avant ?
Et le BDSM ?
Pour les bases, c’est tout bon. Mais, et la domination là-dedans ? Pour certain(e)s, subir un lavement sera déjà largement assez humiliant comme ça. Pour d’autres, et c’est au dominant de juger, on peut agrémenter la séance…
Faire porter un collier
Mettre différents liquides (voir plus haut)
Ordonner à la soumise de dire “remplie-moi” avant de le faire
Obliger à demander avant de se libérer
La regarder pendant qu’elle se vide, voir la tenir par les cheveux comme une chienne. Pour le premier lavement, néanmoins, il peut y avoir une odeur, à vous de voir.
L’autoriser à jouir, mais seulement si elle est pleine.
La prendre après l’avoir remplie d’eau. Exquis… Elle se concentre pour ne rien perdre pendant que vous barbotez dans une douce chaleur de son cul déjà plein.
Le conseil du Dominant malin :
Les poires et autres sont bien moins chères en magasin santé / paramédicale qu’en sexshop de la rue ou sur internet
Sur des forums, tchats et en vidéo on voit souvent ce terme. Mais qu’est ce que ça veut dire ? On parle souvent d’humiliation publique (public humiliation en version anglaise.) Pour certains c’est un fantasme, pour d’autres un but à atteindre, une crainte ultime ou un frisson d’un soir… Voyons ensemble deux grandes conceptions :
Qu’est ce qu’une soumise à l’abattage ?
1-La femme bien baisée
On parle ici de l’aboutissement d’un fantasme de femme qui veut être prise rudement par plusieurs hommes, un genre de gang bang mais avec une notion BDSM : la modèle est soumise. Concrètement les hommes sont néanmoins là pour son plaisir à elle, des règles sont clairement établies et rarement la soumise a mal. Les hommes y trouvent leur compte du fait d’une situation excitante, un “vide couille” à disposition. Et puis, il s’agit de montrer qui est le plus fort et qui fera bien crier cette salope !
En dehors d’une situation “inhabituelle” et du fait que les hommes soient masqués et rarement la femme, il y a très peu d’humiliation, et globalement aucune prise de risque pour la soumise si c’est géré correctement. En quelques mots, c’est un gang bang mais avec une tenue de soumise. Après on peut trouver humiliant de se faire gicler dedans ou dessus pas 10 bonshommes, mais c’est assumé.
Illustration avec cette vidéo d’une femme française mise à l’abattage tel que je viens de le décrire, elle nous dit clairement “je suis contente et consentante” :
2- La femme esclave ultime
Au mieux, là, on utilise le terme abattage dans ce qu’il a de plus direct : le principe est d’être baisée “à la chaîne” par un grand nombre d’hommes. Dans l’idée, plus il y en a mieux c’est.
La spécificité : l’esclave est absolument sans volonté, elle acceptera tout, de tous. Oubliez totalement la notion de limite (checklist) et de safewordEt là j’y vois une possibilité d’abus. La possibilité ? Pas vraiment. Je ne sais pas comment le dire, car ce n’est plus ici une possibilité mais un but à atteindre : qu’on fasse à une personne non pas ce qu’elle aimerait, ou même ce avec quoi elle est d’accord, mais ce qu’on veut d’elle. Il s’agit de faire en sorte non pas qu’elle veuille tout, mais qu’elle ne veuille plus rien : une poupée
de chair, à baiser, remplir, vider, maltraiter et bien d’autre.
Au quotidien à deux, on observe déjà fréquemment des contradictions entre les envies de l’un et les limites de l’autre. À 20 mâles venus pour défoncer de la salope soumise, j’imagine difficilement qu’on n’atteigne pas les limites de l’objet à souiller. Sauf si, en effet, il n’en a plus aucune… Ce qui me semble impossible : nous sommes humains, nous avons une intégrité physique, psychologique et psychique à préserver pour vivre correctement. Si c’est excitant à lire dans une BD, nous sommes bien différents.
Top départ
Une fois attachée et ouverte, il n’est plus question de donner son avis. Au mieux et avec des personnes responsables et censées, La soumise cesse d’être une femme pour être déshumanisée et devenir des trous à remplir. Le plus souvent, ça impliquera d’être un sac à foutre, à urine, à salive, à crachats… Les scènes se déroulent parfois à l’extérieur, en ville, en forêt, afin de donner un rôle aux passants.
La personne sera également violentée : gifles, torture des seins, étirement des lèvres : soit pour se faire plaisir, se défouler, soit pour la rendre plus dociles ou encore pour montrer à cette pute qu’elle n’est plus rien, que même à ces outrages ultimes elle ne bronche plus. L’humiliation est permanente, et à tous niveaux. Tout comme le risque réel pour la soumise.
Il y a des productions spécialisées dans ce type de film…
Etes vous prêtes à ça ?
Dans un “bon” cas, ça peut donner ça : le cul rempli de foutre par une dizaine d’homme.
Un but à atteindre ?
Chaque binôme / couple possède ses propres règles, ses propres envies, ses propres besoins. Pour certains, souvent novices, l’abattage est une fin, un but à atteindre. Dans la plupart des cas, je pense surtout que l’abattage est la forme la plus aboutie de manipulation d’une personne à qui on a fait croire que c’était bien de faire ça, qu’ensuite elle serait une esclave / personne accomplie. Une fois arrivée à ce stade, la personne est complètement endoctrinée, c’est le but. Du coup pourquoi le dominant ne pousserait pas encore un peu : scatologie, zoophilie, piercing, scalpel, dégradation publique, pourquoi pas devant ses proches ? Le risque d’une fuite en avant dans la dégradation de sa “chose” est réel.
Et souvent le pire
J’ai déjà vu (en vidéo) des femmes traînées par les cheveux dans la pisse et le foutre. Il y a également les clichées racistes, souvent une jolie blonde Blanche complètement détruite par des Noirs. Ne pas utiliser de préservatif est une technique d’humiliation… Et fréquemment des violences difficilement tenable. Si l’humiliation est souvent présente en BDSM, elle généralement contrôlée, avec peu de participant, là c’est bien autre chose. Pensez à ce que vous êtes capable d’assumer le reste de votre vie. Voyez cette annonce :
Je cherche des mecs sans scrupules pour mettre ma femme à l’abattage (caves, cités, parkings souterrains, chantiers, foyers). Par contre étant un peu récalcitrante elle à besoin d’être travaillée intensivement dans un pavillon isolé en banlieue parisienne (tabassages, tortures, viols, sodomies). Ma demande est réelle et très sérieuse. Je vous demande donc de la discrétion. Si ma femme vous intéresse contactez moi rapidement.
Et si on veut essayer ?
Ça rentre plutôt pour la catégorie fantasme et la première description de l’abattage, mais j’ai repéré deux sites qui pourraient vous aider à réaliser certains de vos fantasmes. Nous ne les avons pas essayé mais on en entend du bien :