Bonjour,
je mets ici un avis qui ne correspond qu'à mes goûts. J'en ai lu des livres, érotiques, pornographiques et tout plein d'autres choses mais celui-ci m'a laissé un sentiment extrêmements agréables.
Delphine, mariée à Antoine, découvre au travers de correspondance entre ce dernier et Iris les penchants dominants voire sadique de son mari.
J'ai assé un très très bon moment avec ce livre.
Merci du conseil ! Bon, l'adultère, par contre, ce n'est pas trop mon trux x)
Je ne suis pas dans la condamnation de l’adultère par principe.
Je ne pratique pas, je n'ai jamais pratiqué et ne pratiquerai ...Jamais. Juste parce que je suis, pour mes relations, c'est à dire celles dont je suis acteur, adepte de la transparence. Plusieurs relations en même temps, c'est souvent ma façon de faire, sans cacher l'existence ni l'importance de celles ci à mes partenaires impliqués dans une autre relation avec moi.
C'est juste parce qu'une relation se base sur l'intimité...Et que sans transparence, je me sens sans loyauté et donc dans l'impossibilité de m'impliquer intimement.
Mais.
Si certains de mes partenaires sont aussi polyrelationnels( ce qui est souvent le cas), qu'ils veuillent ou pas être transparent avec leurs autres partenaires ne me regarde pas.
Je ne veux donner à personne d'extérieur à mes relations le droit de les juger, et je ne me permettrais pas du juger celles auxquelles je suis extérieur
Alors ouais, les relations satellites de nos partenaires ont toujours un peu influence sur ce que nous vivons avec eux, parfois même beaucoup, mais là ça devient aussi une relation entre ceux ci et moi, donc je ne peux éviter alors d'être transparent.
Si on veut pratiquer l'adultère, alors je ne veux pas m'impliquer avec le trompé plus que superficiellement sinon je suis face à des dilemmes insolubles pour moi.
J'encourage toujours mes amis, mes partenaires, mes amoureux, à la transparence, car je crois que c'est la façon la plus simple de bien vivre les relations multiples.
Mais je ne les condamne pas si ils pensent que compte tenu de la spécificité de leur lien avec un autre, ils préfèrent, pour leur bien être et celui de cet autre compagnon, complice, conjoint... rester dans la clandestinité nous concernant.
Tant que je sais que cet autre existe, qu'il a une place, c'est assez transparent pour moi...
C'est très difficile de juger un couple de l'extérieur, et même je pense totalement impossible. Donc leurs choix, leurs règles.
Et parfois, l’adultère pète à la gueule de mon complice...Shitt happens.
Si il a besoin alors de moi, je suis là, mais n'insiste pas, uen fois encore pour m'imiscer dans leur intimité qui n'est pas la mienne, car ce serait là encore déplacé.
Je suis d'accord l'adultère n'est pas quelque chose de sain puisque derrière ce mot s'entend tromperie, cacherie (euh pas sûr qu'il existe celui-ci) et souvent tricherie. Mais il est des choses qu'il est difficile de dire à son partenaire, aussi grande soit la confiance et l'amour que l'on a pour lui. L'adultère dans ce livre n'est pas un personnage, c'est un élément de la vie de ce couple Delphine / Antoine mais pas quelque chose qui pourrait la définir.
Je n'ai pas lu le livre, je rebondissais juste sur la question de l'adultère.
En effet la réduire à des notions de lâcheté, c'est trop simpliste.
Il s'y greffe potentiellement tant de paramètres...
Certes l'excitation du moment secret, volé, de la dissimulation, du flirt avec le risque d'être pris est somme toute un kink parmi d'autre...
Enfin je trouve qu'il est un poil trop aux dépends de l'autre si c’est un ressort de l’adultère. Je ne suis pas Don Diego qui veut venger l'honneur bafoué de la terre entière.
Enfin , je déconseille à quiconque de me la jouer ainsi, parce que si on est pris, ça aura de sales conséquences(mon honneur, je suis un tantinet chatouilleux à son propos, et risque de virer chacal si je le sens atteind, par une tromperie, par exemple).
Ceci dit, je peux avoir aussi du mal à avoir envie de partager de l'intimité avec quelqu'un dont l'éthique du consentement est compatible avec ça.
Mais l’adultère peut aussi être motivé par une volonté préserver le conjoint, que l'on ne juge pas apte à partager certaines zones de notre eros.
Malgré tout un attachement affectif, voir érotique, nous lie fortement à lui et on ne peut songer à le sacrifier.
Pris entre des désirs qui taraudent, que l'on arrive de moins en moins bien à refouler, et une volonté de préserver un lien, on peut croire que c'est une bonne solution.
Rien de rebutant pour moi, éthiquement, alors
Juste...
D'expérience, ça fini toujours mal, ces affaires là, avec un cocu dévasté lorsque la vérité éclate. On ne peut jamais longtemps cacher des choses intimes à ...ses intimes.
Un risque que je déconseille de prendre, sauf temporairement, le temps de préparer le comming out.
Mais une témérité qui appartient à celui qui décide de tromper son compagnon et dont je lui laisse la totale liberté... bien que je ne puisse que déconseiller.
Une éthique fonctionnelle implique des réglages permanents, des questionnements profonds, menant à des constats parfois durs, obligeant à des aménagements parfois difficiles.
Placer la fidélité à un point qui oblige à concilier l'inconciliable pour y rester conduit à une éthique boiteuse et des complications psycho affectives qui me semblent trop graves.
On peut s'affranchir de développer une éthique en se contentant d'accepter une morale, qui a le mérite d'être à peu prés fonctionnelle universellement , mais le défaut de n'être vraiment adaptée à personne.
Chez nous, ça s'appelle la monogamie
la morale est sans doute le meilleur compromis pour régir les espaces de rencontres ouverts à tous... Mais je suis une poulette de luxe.
OK pour le bleu de travail uniformisé dans l'espace collectif pour aller au charbon de la confrontation avec l'altérité
Mais le prêt à porter dans les moments de partage choisis, privilégiés, non merci
J'aime péter dans la soie, sur mesure!
C'est compliqué, et simple.
Pour la partie simple : je voulais juste dire que lire des récits d'adultères, ce n'est pas possible pour moi. Je m'identifie trop à ce que je lis, je ne me détache pas, et me retrouver en situation d'adultère me blesserait et je ne souhaite pas non plus l'infliger.
Mais l’adultère peut aussi être motivé par une volonté préserver le conjoint, que l'on ne juge pas apte à partager certaines zones de notre eros.
Malgré tout un attachement affectif, voir érotique, nous lie fortement à lui et on ne peut songer à le sacrifier.
Il y a forcément un sacrifice : soit on est honnête, on prend le risque de sacrifier l'attachement. Soit on ne l'est pas : et que vaut alors cet attachement, voilé de ce mensonge ?
Si tout est clair entre tout le monde, c'est différent, mais alors les règles établies entre les joueurs sont respectées, le cadre est placé.
D'expérience, ça fini toujours mal, ces affaires là, avec un cocu dévasté lorsque la vérité éclate. On ne peut jamais longtemps cacher des choses intimes à ...ses intimes.
C'est ce qui ressort de mes périgrination ça et là...
Placer la fidélité à un point qui oblige à concilier l'inconciliable pour y rester conduit à une éthique boiteuse et des complications psycho affectives qui me semblent trop graves.
Tout est histoire de curseur à placer !
Bah le curseur de transparence se déplace aussi en fonction du degré d'intimité.
Je suis empêché, même si j'en ai le fort désir, de m'impliquer totalement si je ne peux être dans une totale transparence.
Mais on peut être trop fortement impliqué pour accepter de perdre un lien qui n'est pourtant pas possible complétement, parce que certaines zones ne sont pas ouvertes à la transparence.
On peut reparler des " trois passoires" concernant la Vérité^^
C'est là que le bat blesse, en fait, quand le mental et l'affectif sont sur des nécessités inconciliables.
Le temps, quand ma raison est en incapacité d'arbitrer pour accélérer les choses, fait que je fini alors toujours par sacrifier le lien.
Quand je dis sacrifier, ce n'est pas forcément par un désengagement complet. Ce peut être par un peu de distance mise avec l'autre, par une acceptation d'une intimité moins profonde.
C'est comme ça, pour moi intimité et transparence vont de concert et la première n'est pas possible sans la seconde.
Je comprends juste les scrupules à blesser par des aveux qui au final ne pourront pas renforcer un lien, car ces aveux conduisent à demander une acceptation de fonctionnements impossibles à l'autre
Certains sont résolument monogames.
C'est viscéral, instinctif. Une fois leurs sentiments ou leurs désirs fixés sur une cible, les autres possibilités disparaissent totalement.
Je ne suis pas de ceux là.
C'est à prendre en considération, à accepter afin de faire ses propres réglages d'intimité avec moi.
Je ne suis pas instinctivement mono, mais je peux pourtant n'avoir qu'un seul partenaire érotique durant plusieurs années ( en théorie). En pratique je l'ai expérimenté pendant 1,5 an... Et la non exclusivité n'a pas été la cause de notre rupture, ni pour elle, ni pour moi.
Je ne suis pas dans l'exigence d'un fonctionnement poly miroir au mien, si cet aspect en moi est respecté et si ce fonctionnement mono ne conduit pas à une obligation de réciprocité à laquelle la loyauté ne me permet pas de m'engager.
Bref, pour revenir à la notion de tromperie.
Je ne peux pratiquer( comme l'exclusivité), mais admet que ce ne soit pratiqué par d'autres tant qu'ils sont transparents avec moi, et ce pour des raisons valables.
Mais si on veut pouvoir fonctionner dans la clandestinité, il faut admettre qu'on ne va pas pouvoir s'engager trop loin avec son amant, sous peine alors de voir cette relation trop impacter son lien officiel pour pouvoir continuer à la taire.
Il faut aussi admettre que l'on exclu des zones d'autant plus importantes de sa vie de celles du couple officiel que l'on s'implique dans une relation adultérine.
Donc que l'on va réduire de fait ce lien ou devoir faire son comming out.
A part le mariage de raison qui se maintient pour des questions de stratégie sociale, qui tombe en désuétude en occident depuis le siècle dernier, qui s’accommode parfaitement de l'ignorance de façade des liaisons prétendument clandestines, je comprends mal, même si je l'accepte, la raison alors de s'obstiner à maintenir un couple qui s'amincit au fur et à mesure que le couple clandestin grandit et se développe.
Bon, ok, la peur de quitter, la crainte du mal que la connaissance de la trahison peut faire à un vieux compagnon fidèle au poste, la peur de devoir laisser des souvenirs communs, d'autant plus nombreux que les années passées ensemble sont multiples devenir des souvenirs que l'on ne partage plus qu'avec soi même....
Les zones de partages, les habitudes, aussi... qui font qu'on est bien avec ce vieux complice, confortable, accueillant, familier comme ce vieux pull qui bouloche mais tient chaud depuis tant d'hivers qu'on ne peut les compter.
Ouais, c'est surement moins sexy que l'arrachage de guipure en loucedé dans une ruelle glauque.
Quoi que...on peut surement aussi bander dans la moiteur du pot au feu...
Bref, l’adultère c'est pas pour moi, et les lectures érotiques, en fait, non plus^^
Mais j'suis content que ça puisse en enthousiasmer d'autres et qu'ils partagent leurs enthousiasmes^^
Et moi qui ne voulait que partager une lecture sympathique j'ai déclenché une avalanche de mots à laquelle je ne m'attendais absolument pas
Je comprends ce que vous dite Daddy Cruel, je comprends ce besoin de clarté dans la relation, du non mensonge et de la transparence nécessaire. Mais comme vous dites la peur de perdre le lien peut-être plus forte que le désir de transparence. Comment trouver les mots pour dire à l'autre l'inimaginable, comment lui dire le trouble ressenti (sans parler de sentiment, juste du physique) sans le blesser ?
D'expérience je dirai qu'il faut faire confiance à l'autre, que des mots tus font plus de mal que ce qui est déclaré. Mais que ce choix est difficile.
Clairement sympa ton partage. merci^^
Pardon pour mon lâché d'AZERTY... J'ai le clavier prolixe^^
Et puis j'suis pas rigolo aussi. J'regarde pas de porno, j'en lis pas non plus... et la pénétration m'emmerde...
J'me suis gouré de forum, je crois^^
J'aurais du aller à l'oulipo( bon en vrai j'essaie, aussi ...mais là bas, j'ai le neurone qui passe en overide avant de se suicider de honte, donc j'm'en sors pas^^)
J'apprécie l'intention, vraiment,en tout cas, et l'occasion involontaire de tailler une petite bavette avec les copains d'ici qu'elle a offerte.
Et ouais, je crois que c'est plus simple quand on arrive à assumer ses besoins avant de commencer une relation. Ca permet de choisir des compagnons capables de les entendre.On fait aussi comme on peut avec nos pulsions et nos éthiques, et parfois c'est pas, pour moi, une sinécure de les concilier!
garder mes compagnons, au fil de mes évolutions et des leur...J'sais pas trop faire , enfin pas plus que quelques années( 14 c'est mon record^^)
Quand on est sur trop de divergences, je quitte ou je laisse partir. J'ai besoin de congruences pour pouvoir bien m'associer
Ceci dit, ca agrandit le cercle des amis, les ex( non c'est pas une métaphore sessouwelle, cette affaire d'élargissement)
C'est réaliste, j'apprécie l'approche.
Il y a une notion, quand même, à la fidélité qui tombe en désuétude et je trouve ça triste. Avant, un couple, c'était pour la vie. Il y avait forcément des inconvénients à cela, mais je crois qu'on devrait s'en inspirer pour certains aspects.
Désormais, on a l'inverse, de plus en plus : un problème ? Allez, on se sépare, ça dégage. Avant, puisqu'il fallait trouver une solution, ou trouvait une solution. On pouvait, malgré tout, essayer de réparer.
Il est vrai que les évolutions significatives et rapides de la maitrise technologique par une partie de l'humanité a conduit à rendre possible une artificialisation d’une ampleur telle que les besoins individuels peuvent facilement êtres satisfait, jusqu'aux envies relevant du luxe.
C'est au prix d'un esclavage massif d'une grande majorité de l'humanité, au prix d'une consommation de matières premières sans commune mesure de mémoire d'homme, de la production massive de résidus de ces productions artificielles qui ont déjà considérablement modifié les équilibres des biotopes terrestres et dont les conséquences sont hors de nos capacités de contrôle,. Ces modifications ne pouvant en l'état actuel des choses que prendre encore de l’ampleur, puisque nos objectifs les plus ambitieux pour limiter cette course à l’artificialisation ouvrant des possibles de liberté individuelle de plus en plus grande à une minorité de plus en plus restreinte sur une viabilité à de plus en plus brève échéance sont d'en ralentir la progression, même pas de la stopper.
Bref...Je digresse
De fait, avoir un travail qui prend peu de temps et permet facilement d'obtenir des biens de consommations qui permettent en peu de temps et de fatigue d'assurer ses besoins vitaux autorise à choisir de vivre seul, ce de façon nettement moins marginale dans nos pays.
Ce choix de quitter est donc plus facile à prendre que jadis.
On peut cependant faire celui de rester, parce qu'on a l'envie d'expérimenter une relation sur une durée plus longue, parce que ce défi fait sens.
Ce n'est pas fatalement un conformisme à des lois morales dont l'obsolescence est factuelle depuis plus d'un siècle dans nos contrées le mariage pour la vie, l'exclusivité dans le partenariat affectif, amoureux, le compagnonnage de vie, l'éducation de la descendance...
Si je trouve que le prix de notre liberté de choix vis à vis du célibat, du couple, des relations plurielles est trop élevé, c'est plus en considérant que le coût est reporté très injustement sur d'autres.
A l'échelon mondial, nous sommes dans une situation comparable à l'ancien régime concernant les privilège, ce qui ne peut longtemps se maintenir dans un climat de paix sociale.
Aspect inédit de la chose, l'ensemble de l’espèce et de son territoire viable est concerné par ce dysfonctionnement sociétal.
En attendant, m'astreindre à la vie de couple ne résoudrait en rien le soucis. Tout au mieux puis-je, en mutualisant le plus possible, limiter le cout de mes choix de vie.
J'avoue que vivre seul m'est un luxe et que je peine à m'en dispenser.
Mais faire d'autre choix n'est pas forcément se priver. Juste une affaire de goût.
Merci pour le partage, je vais le lire cet été au bord de la plage