Il y a quelque temps, je vous avais présenté C. Ezekiel, un artiste dont j’avais acheté 3 œuvres. Aujourd’hui, je souhaite vous présenter le travail d’une artiste française : Camy. Commençons par deux autoportraits, la jeune femme en produit pas mal, en voici deux :
Oui, la demoiselle semble très jolie, ce qui ne gâche rien. Mais néanmoins, ce n’est pas pour cette raison que je vous la présente.
Cette artiste autodidacte a réalisé une campagne de financement sur Ulule en fin d’année 2018. À cette époque je ne la connaissais pas et n’ai donc pas contribué, malheureusement ! Véritable succès, la cagnotte a atteint les 300%. Vous pouvez toujours commander ses artbook chez Flibusk en cliquant ici et ici.
L’auteur est très très prolifique, son compte Twitter est donc régulièrement agrémenté de nouvelles œuvres.
Pourquoi ?
Pourquoi est-ce que j’apprécie cette artiste ? Tout d’abord, pour ses visages… Et oui, je les trouve sublime.
Ensuite, parce que visage ou pas visage, ses dessins sont très réalistes. Le temps de regarder l’oeuvre, on est projeté dans l’univers qui y est reproduit. En tant que photographe, je suis impressionné par les artistes qui arrivent à ce niveau de réalisme.
Pas mal de ces originaux sont à vendre, et elle accepte par ailleurs les commandes perso’ comme elle nous le dit dans une vidéo :
Comme vous pouvez le voir dans la galerie ci dessous (cliquable), ses œuvres dégoulinent littéralement de sexe, mais également d’amour et de passion lorsqu’un couple est représenté. Certaines scènes BDSM m’attirent particulièrement, l’abandon des modèles, les regards pleins d’envie… La commande devrait être pour bientôt, juste des originaux ou une commande perso en plus ?
Des mystères restent néanmoins : qu’est ce qui motive son art ? Pourquoi, souvent, ses dessins lui ressemblent beaucoup ? Est-ce qu’elle préfère le mojito au cosmo’ ?
Sur des forums, tchats et en vidéo on voit souvent ce terme. Mais qu’est ce que ça veut dire ? On parle souvent d’humiliation publique (public humiliation en version anglaise.) Pour certains c’est un fantasme, pour d’autres un but à atteindre, une crainte ultime ou un frisson d’un soir… Voyons ensemble deux grandes conceptions :
Qu’est ce qu’une soumise à l’abattage ?
1-La femme bien baisée
On parle ici de l’aboutissement d’un fantasme de femme qui veut être prise rudement par plusieurs hommes, un genre de gang bang mais avec une notion BDSM : la modèle est soumise. Concrètement les hommes sont néanmoins là pour son plaisir à elle, des règles sont clairement établies et rarement la soumise a mal. Les hommes y trouvent leur compte du fait d’une situation excitante, un « vide couille » à disposition. Et puis, il s’agit de montrer qui est le plus fort et qui fera bien crier cette salope !
Mise à l’abattage version « vanille » : elle prend bien son pied !
En dehors d’une situation « inhabituelle » et du fait que les hommes soient masqués et rarement la femme, il y a très peu d’humiliation, et globalement aucune prise de risque pour la soumise si c’est géré correctement. En quelques mots, c’est un gang bang mais avec une tenue de soumise. Après on peut trouver humiliant de se faire gicler dedans ou dessus pas 10 bonshommes, mais c’est assumé.
Illustration avec cette vidéo d’une femme française mise à l’abattage tel que je viens de le décrire, elle nous dit clairement « je suis contente et consentante » :
2- La femme esclave ultime
Bon, ces 5 là ont l’air de pouvoir passer une bonne soirée
Au mieux, là, on utilise le terme abattage dans ce qu’il a de plus direct : le principe est d’être baisée « à la chaîne » par un grand nombre d’hommes. Dans l’idée, plus il y en a mieux c’est.
La spécificité : l’esclave est absolument sans volonté, elle acceptera tout, de tous. Oubliez totalement la notion de limite (checklist) et de safewordEt là j’y vois une possibilité d’abus. La possibilité ? Pas vraiment. Je ne sais pas comment le dire, car ce n’est plus ici une possibilité mais un but à atteindre : qu’on fasse à une personne non pas ce qu’elle aimerait, ou même ce avec quoi elle est d’accord, mais ce qu’on veut d’elle. Il s’agit de faire en sorte non pas qu’elle veuille tout, mais qu’elle ne veuille plus rien : une poupée
de chair, à baiser, remplir, vider, maltraiter et bien d’autre.
Au quotidien à deux, on observe déjà fréquemment des contradictions entre les envies de l’un et les limites de l’autre. À 20 mâles venus pour défoncer de la salope soumise, j’imagine difficilement qu’on n’atteigne pas les limites de l’objet à souiller. Sauf si, en effet, il n’en a plus aucune… Ce qui me semble impossible : nous sommes humains, nous avons une intégrité physique, psychologique et psychique à préserver pour vivre correctement. Si c’est excitant à lire dans une BD, nous sommes bien différents.
Top départ
Soumise démontée en forêt. Ça vous tente ? Et si on propose aux chasseurs du coin de venir vous baiser aussi ?
Une fois attachée et ouverte, il n’est plus question de donner son avis. Au mieux et avec des personnes responsables et censées, La soumise cesse d’être une femme pour être déshumanisée et devenir des trous à remplir. Le plus souvent, ça impliquera d’être un sac à foutre, à urine, à salive, à crachats… Les scènes se déroulent parfois à l’extérieur, en ville, en forêt, afin de donner un rôle aux passants.
On monte en gamme, mais on reste dans une bonne soirée pour le moment !
La personne sera également violentée : gifles, torture des seins, étirement des lèvres : soit pour se faire plaisir, se défouler, soit pour la rendre plus dociles ou encore pour montrer à cette pute qu’elle n’est plus rien, que même à ces outrages ultimes elle ne bronche plus. L’humiliation est permanente, et à tous niveaux. Tout comme le risque réel pour la soumise.
Il y a des productions spécialisées dans ce type de film…
Etes vous prêtes à ça ?
Être montrée dehors, stop ou encore ?Si on veut vous ouvrir le cul à ce point, et tirer vos lèvres ? Partante ?Bon, ça je le fais à la maison, mais devant 15 ou 20 types… C’est différent.Là déjà, ça devient pas évident à assumer.
Dans un « bon » cas, ça peut donner ça : le cul rempli de foutre par une dizaine d’homme.
Un but à atteindre ?
Chaque binôme / couple possède ses propres règles, ses propres envies, ses propres besoins. Pour certains, souvent novices, l’abattage est une fin, un but à atteindre. Dans la plupart des cas, je pense surtout que l’abattage est la forme la plus aboutie de manipulation d’une personne à qui on a fait croire que c’était bien de faire ça, qu’ensuite elle serait une esclave / personne accomplie. Une fois arrivée à ce stade, la personne est complètement endoctrinée, c’est le but. Du coup pourquoi le dominant ne pousserait pas encore un peu : scatologie, zoophilie, piercing, scalpel, dégradation publique, pourquoi pas devant ses proches ? Le risque d’une fuite en avant dans la dégradation de sa « chose » est réel.
Et souvent le pire
J’ai déjà vu (en vidéo) des femmes traînées par les cheveux dans la pisse et le foutre. Il y a également les clichées racistes, souvent une jolie blonde Blanche complètement détruite par des Noirs. Ne pas utiliser de préservatif est une technique d’humiliation… Et fréquemment des violences difficilement tenable. Si l’humiliation est souvent présente en BDSM, elle généralement contrôlée, avec peu de participant, là c’est bien autre chose. Pensez à ce que vous êtes capable d’assumer le reste de votre vie. Voyez cette annonce :
Je cherche des mecs sans scrupules pour mettre ma femme à l’abattage (caves, cités, parkings souterrains, chantiers, foyers).
Par contre étant un peu récalcitrante elle à besoin d’être travaillée intensivement dans un pavillon isolé en banlieue parisienne (tabassages, tortures, viols, sodomies).
Ma demande est réelle et très sérieuse. Je vous demande donc de la discrétion.
Si ma femme vous intéresse contactez moi rapidement.
Et si on veut essayer ?
Ça rentre plutôt pour la catégorie fantasme et la première description de l’abattage, mais j’ai repéré deux sites qui pourraient vous aider à réaliser certains de vos fantasmes. Nous ne les avons pas essayé mais on en entend du bien :
Comme je vous l’avais promis, je sors l’extension n°5 qui contient des questions pour couple. Ce complément au jeu permet au couple d’amorcer différentes discussions, et également de continuer à « jouer » à des moments plus compliqués : à distance, pendant la maternité par exemple. Tous les tipeurs « à vie » recevront cette extension dans l’heure qui arrive. Pour la prochaine extension, j’ai déjà des questions en stock, quelques-unes, et pleins d’action… Des suggestions, d’autres idées ?
Comme toujours, prenez soin de vos âmes sœurs pour la vie ou pour une heure.
Ce mois-ci ça fera 7 ans que nous sommes ensembles avec ma femme. Pour fêter ça, j’ai décidé de lui concocter un Calendrier de l’après ! Concrètement, du premier au 24 janvier elle ouvrira une case de notre calendrier de l’avent (qu’elle a décoré elle-même), pour découvrir une surprise. Ce mois-ci, elle ne piochera pas d’action comme nous faisons d’habitude, car j’en ai intégré dans le calendrier.
Je mettrai cet article à jour régulièrement pour vous montrer ce qu’elle a eu comme cadeau, surprise et autre ! J’avais 27 « choses » à mettre dans le calendrier, j’ai donc listé ces choses dans un fichier, puis j’ai utilisé ce site pour faire un tirage au sort avec un chiffre de 1 à 24 et associer les objets aux jours. Pour les 3 choses en plus, j’ai refais un tirage et remis en plus dans les cases.
1er janvier, deux papiers :
Une action que j’ai pioché dans la boîte à action
Un mot « à faire dans le mois », je ne connais donc pas l’action.
2 janvier, deux papiers :
1/2 point de notre jeu
Une action à laquelle j’ai pensé en créant le calendrier
Elle a choisie que je jouisse sur elle. Comme elle venait de m’offrir son cadeau de Noël de soumise (un joli body violet), elle l’a porté pendant qu’elle effectuait l’action.
3 janvier, un papier :
À faire dans le mois : choisis une date, je cuisinerais pour ce jour. Tu peux choisir le menu si tu veux.
4 janvier, deux papier
« à ouvrir à midi »
« Je t’aime de tout mon cœur princesse <3 »
5 Janvier :
Une paire de Mitaine en résille
6 janvier, deux papiers :
À utiliser dans l’année
Bon pour reposer une action dans la boîte et en prendre une autre
7 janvier, deux papiers :
Dans la semaine, tu me demanderas de te gifler autant de fois que la date du jour
« Cadeau dans Alice au pays des merveilles » Le cadeau, des caches tétons de chez @Bijouxindiscret
8 janvier, un papier :
« Cadeau à chercher sous ton tiroir à chaussette » Le cadeau ? Le masque « Louise » (qui m’a fait penser à @LustLouise d’ailleurs), de chez @Bijouxindiscret. Bientôt en test ? Possible !
9 janvier
Un bon pour un massage, quand elle veut ! C’est une bonne idée, pour vous ? Pensez à demander un massage à votre dom’ de temps en temps :D
On fait souvent référence à ce texte, je le partage donc avec vous, bien que je n’apprécie pas vraiment le terme de « niveaux », car on a l’impression qu’on doit s’améliorer. Alors que, il faut simplement être qui on est -point-.
C’est issu d’un livre édité en langue anglaise « The lesbian S/M safety manual » de Diane Vera.
Au sein de la subculture S et M, plusieurs personnes utilisent les mots « soumis(e) » et « esclave » pour décrire différents concepts. Certains viendront vous dire que untel ou unetelle n’est pas une « vraie soumise » ou un « vrai maître », ne vous préoccupez pas de ceci. J’ai d’ailleurs enlevé ce type de mention dans le texte. À une ou deux exceptions près, tout de même : par exemple, les ordures qui se font passer pour « dominant » alors qu’ils veulent juste maltraiter des femmes. Faites attention à vous.
LE (LA) MASOCHISTE NON SOUMIS(E) OU LE(LA) FÉTICHISTE SENSUEL(LE) : Non intéressé(e) par la servitude, l’humiliation ou par le fait de « donner » le contrôle à autrui ; il (elle) est intéressé(e) seulement par la douleur et/ou une sensualité plus « épicée » , toujours sous son propre contrôle et pour son plaisir personnel. (Désir de recevoir seulement des sensations corporelles et nullement intéressé(e) d’être utilisé pour servir un partenaire aux besoins « sadiques »)
LE (LA) SOUMIS(E), NON ESCLAVE : Non intéressé(e) de « jouer à l’esclave », mais intéressé(s) aux autres rôles de soumission, comme les scènes de professeur d’école, infantilisme, travestisme forcé. Souvent intéressé(e) par l’humiliation, mais non de servir un(e) Maître(sse) même en jeu. Va largement décider du jeu et des règles.
LE (LA) SOUMIS(E), ESCLAVE PAR JEU : Aime « jouer » à l’esclave. Aime se sentir soumis(e) et servir un(e) Maître(sse) et dans certains cas, aime être utilisé(e) pour satisfaire son partenaire aux besoins sadiques, mais dans tout les cas, sous ses propres termes et conditions. Dicte largement le déroulement de la scène. Souvent des adeptes fétichistes comme par exemple les admirateurs de pieds (foot fetish).
LE (LA) SOUMIS(E) AU FOND, NON ESCLAVE : Donne le contrôle à son partenaire (d’une façon temporaire et sous certaines limites négociées). Trouve sa satisfaction dans les aspects de la soumission autre que de servir ou d’être utilisé(e) par un(e) Maître(sse). Excité(e) par le suspense, la vulnérabilité et/ou de donner la responsabilité à son partenaire. Ne contrôle pas ou très peu la scène, excepté dans les détails larges, mais recherche son plaisir direct ( ce qui s’oppose à chercher uniquement de plaire au dominant).
LE (LA) SOUMIS(E) AU FOND, ESCLAVE PAR JEU : Donne le contrôle à son partenaire (d’une façon temporaire et durant certaines scènes, d’une façon brève et sous certaines limites négociées.) Trouve sa satisfaction de servir et d’être utilisé(e) par son (sa) dominant(e), mais seulement pour le plaisir, souvent érotique. Peu aimer ou non, la douleur (masochisme). Si aime la douleur, l’aime d’une façon indirecte (être utilisé(e) par un(e) partenaire aux besoins sadiques et le (la) soumis(e) met peu de limites à cet aspect de la scène).
ESCLAVE COURT TERME : Donne le contrôle à son partenaire (normalement sous certaines limites et restrictions), pour servir et être utilisé(e) par le dominant, pour des occasions aussi bien érotiques que non érotiques, mais seulement quand le (la) soumis(e) en a envie. Peu également devenir esclave « à plein temps » mais pour une période déterminée comme par exemple plusieurs jours, mais peu décider d’arrêter quand il (elle) le veut. Peu avoir ou pas, une relation à long terme avec un(e) Maître(sse), sauf que le (la) soumis(e) a le dernier mot pour quand il (elle) va servir son Maître(sse)
ESCLAVE À TEMPS PARTIEL, CONSENSUEL MAIS ESCLAVE : A une relation avec un(e) Maître(sse) et se considère propriété du (de la) Maître(sse) en tout temps. Veux obéir et satisfaire le (la) Maître(sse) autant dans les activités quotidiennes non érotiques qu’érotiques. Va souvent consacrer de son temps à d’autres activités tel que le travail, mais son (sa) Maître(sse) aura le premier choix sur son temps libre.
ESCLAVE À TEMPS PLEIN, CONSENSUEL : À part quelques règles de base, et limites, l’esclave considère exister seulement pour le plaisir et le bien-être du (de la) dominant(e). Par contre, l’esclave va exiger d’être considéré(e) comme la plus grande possession de son (sa) dominant(e). À l’intérieur de la philosophie S et M, un esclave va entrer dans une relation avec un(e) dominant(e), après avoir considéré(e) avec soin cette relation, à cause de la magnitude du don de soi, et du pouvoir donner au dominant(e). L’esclave est encore plus conscient des dangers de ce type de relation, et va y entrer après entente extrêmement claire et précise, plus encore, du type d’entente que peut précéder un mariage.
ESCLAVE TOTAL(E), CONSENSUEL ET SANS LIMITES: Une fantaisie idéale, qui n’existe probablement pas dans la réalité. (Excepté pour certain type de religions ou sectes, ou le consentement est induis par lavement de cerveau., donc pas consensuel.) Certains puristes S et M vont dirent qu’un(e) esclave n’est pas un esclave, si il(elle) n’est pas prêt à faire N’IMPORTE quoi qui peut lui avoir été ordonné(e), par son(sa) Dominant(e). L’auteure de ses lignes a rencontré des gens qui se disent esclaves sans limites, mais l’auteure a ses raisons de douter de la véracité de ces affirmations.