- Bien, dit-elle d'une voix détendue. Nous avons du travail aujourd'hui. Car, toi chienne Nadège, il n'est plus possible que tu continues de vivre ainsi comme tu le faisais avant de t'engager envers Moi. Désormais tu es à Moi, tout comme ce chien d'esclave qui se tient si servilement à Mes Pieds. Mais si lui a renoncé à tout, dépouillé de toute autonomie et de tout droit à posséder pour être possédé corps et âme, toi, Ma belle soumise, tu dois encore apprendre certaines règles que j'aurai indubitablement plaisir à t'inculquer avec la plus extrême fermeté. Es-tu prête, Ma belle chienne ?
Et si lorsque Maîtresse Gina avait pris possession de moi, je n'avais eu à renoncer qu'à une liberté qui n'avait aucune valeur en regard du destin qu'Il daignait m'accorder, pour Nadège, c'était tout autre ! Car c’était tout un pan de son existence construite jusqu'ici qui disparaissait, chaque fois que Maîtresse Gina jetait ainsi un chemisier pas assez échancré, un pantalon qui n’a pas lieu d’exister chez une soumise, de la petite lingerie jugée pas assez sexy...
- Vois-tu Ma belle chienne, dit Maîtresse Gina, maintenant que tu es parfaitement investie de ta condition de soumise à Mon égard, Je veux développer en toi une autre facette que Je pressens et qu'il Me plaira de façonner avec le temps : Si tu M'es totalement soumise, Je suis convaincu que tu peux aussi laisser s'exprimer en toi une nature dominante. Certes, tu ne seras jamais digne d'intégrer le Cercle des Supérieurs dans la catégorie des Dominants, mais tu n'es pas une esclave, tu n'es qu'une soumise, ce qui te place légèrement au-dessus de ce chien prosternée à Mes Pieds. Je veux donc que tu laisses s'exprimer cette seconde nature en toi. Nous te trouverons un ou une esclave que tu devras à ton tour dresser sous Ma houlette, naturellement. Mais en attendant, tu pourras exercer cet aspect de ta personnalité sur Ma chose, ainsi que tu l'as déjà fait en utilisant le paddle, l'autre fois. Comprends-tu ?
- Oui Maîtresse, je Vous remercie de prendre ainsi mon humble vie en mains.
- C'est bien... Je suis satisfaite de ton attitude face à cet indispensable tri dans ton dressing. Et je te rappelle que tu devras désormais obtenir Mon accord pour tout achat, vestimentaire ou autre. Et pour savoir comment tu devras te vêtir au quotidien, tu viendras le dimanche chez Moi et Je te dicterai les tenues que Je t'aurai choisi pour la semaine. Ainsi tu seras débarrassée de toute initiative puisque tu M'appartiens et que tu n'as plus la moindre autonomie d'action… Bien ! Nous y reviendrons, mais maintenant Je veux te voir exercer le pouvoir sur un être encore plus soumis que toi... Regarde bien cet esclave à Mes Pieds, il est la plus humble et vile créature qui soit, né pour être esclave, m'appartenant corps et âme, il va nous servir de cobaye.
Immobile et silencieux, je savais d'instinct que j'allais sans doute être soumis à rude épreuve. J'entendis Maîtresse Gina et Sa belle soumise quitter la pièce, sans doute pour gagner son appartement. Puis revenir, quelques minutes plus tard. L'initiation de soumise Nadège allait commencer, ce qui signifiait des moments difficiles pour moi... Dès les premiers coups qui s'abattirent sur ma croupe, je reconnus le paddle que Maîtresse Gina avait déjà utilisé sur moi. Mais cette fois-ci, les coups étaient donnés avec plus de détermination. Toute hésitation semblait avoir disparu du geste implacable qu'elle accomplissait avec régularité : Lever le paddle et l'abattre fermement sur mon cul, puis relever et recommencer... je sentais ma croupe devenir brûlante sous les coups répétés avec une parfaite précision. Lorsque cela prit fin, j'avais réussi à ne pas gémir, mais j'imaginais mes fesses terriblement rougies. Et je vis la pointe d'une botte s'avancer et un ordre bref :
Je m'exécutai naturellement sans attendre, sentant le goût du cuir sur ma langue. Je sentis que l'on fixait une laisse à mon collier d'esclave et je fus contraint de me redresser. J’étais debout, la tête baissée, face au corps nu de la belle Nadège dont mon regard pouvait voir les hautes bottes qu'elle avait donc passées. Sous le regard avisé et attentif de notre Maîtresse confortablement installée dans un fauteuil du salon, la jeune femme me fit ainsi évoluer à sa suite, me tenant en laisse et n'hésitant pas à faire claquer sur ma peau, la badine qu'elle tenait maintenant à la place du paddle. J’évoluais d'abord sur les pieds, puis elle me fit remettre en quadrupédie me forçant à progresser ainsi le plus vite possible, motivant mes évolutions par de petits coups de badine sur ma croupe déjà tellement avivée par la séance de paddle… Tel un cheval mené par son écuyère, Nadège me faisait ainsi aller et venir à travers la pièce, interrompant parfois les allées et venues pour me faire prendre diverses positions aussi dégradantes et impudiques que possible, m'exposant le plus possible. Ainsi, je dus me tenir à genoux, les cuisses très largement écartées, les mains reposant sur mes cuisses, paumes vers le haut, offrant mon intimité encagée au frottement de son talon qui appuyait dessus sans ménagement. Puis, dans la même position, je dus lécher la semelle souillée de ses bottes, qu'elle vint ensuite frotter entre mes cuisses.... Elle me fit aussi prendre la position du chien qui pisse, la jambe, que dis-je, la patte levée en arrière, puis la position de la femelle qui pisse, accroupie mais avec les mains jointes sur mon crâne, etc…
- Nous allons le laisser ainsi un moment, dit-elle à la soumise qu'elle enlaçait dans sa nudité offerte. Et je demeurai là, immobile, le corps parcouru de la morsure des pinces... Maîtresse Gina et Sa soumise quittant la pièce.
- Il est temps de libérer ce chien de ces pinces, commenta Maitresse Gina. Et pour cela tu vas avoir besoin d'un autre instrument, dit-elle à Nadège, lui tendant maintenant une cravache. Tu vas t'appliquer à faire sauter les pinces une à une, poursuivit-elle. Il faut frapper juste, sèchement mais d'un petit coup pour faire sauter la pince, sinon elle se détache mal. Commence et sois précise, si une pince est mal détachée, nous la replacerons sur son corps... Allons, va !… Et toi, ma chienne, je ne veux pas t’entendre… Aucun son ne doit sortir de ta bouche de pute…
- Cela suffit. C'est bien, tu as été appliquée et pas trop maladroite. lui dit-elle tout en caressant sa petite poitrine dénudée. Mais tu dois aussi apprendre à fixer des limites. Certes un esclave n'a aucun droit, il n'est rien d'autre qu'un objet animé à la disposition des Supérieurs. Celui-ci M'appartient et je puis en user comme bon Me semble, autant que bon Me semble. Il n'a rien à dire, aucune opinion à exprimer car la seule opinion qui lui est permise, c'est d'accomplir Ma Volonté, quelle qu'elle soit et quoi qu'il lui en coûte. Mais en tant que Maîtresse, j'ai aussi une responsabilité incontournable. Une responsabilité que tu devras aussi assumer lorsque Je déciderai de t'autoriser à exprimer ta seconde nature, celle de dominante. Aussi tu dois apprendre à percevoir le moment, assez subtil il est vrai, où l'esclave que tu tourmentes atteint certains points de rupture. Bien sûr, son devoir sera de toujours aller plus loin, de toujours pouvoir supporter plus. Jamais il ne devra cesser d'atteindre ses limites et de les dépasser afin de Me satisfaire. Et je ne cesserai jamais de Me montrer plus exigeante, plus contraignante, plus intransigeante parfois, afin de jauger sa capacité d'inférieur à se dépasser dans l'unique but qui compte pour une telle chose : Satisfaire uniquement sa Maîtresse… Et là, en cet instant, je pense que cet esclave a assez subi pour aujourd'hui. Il a fauté en montrant de la faiblesse et il sera puni pour cela. Mais pour aujourd'hui cela suffit. Voyons, combien reste-t-il de pinces sur son corps ?
Wow...
Tant sur le fond que sur la forme, j'en reste pantois...
J'ai eu du mal à commencer, car on est directement au coeur de l'action. Mais ensuite, ça déroule tellement bien...
C'est dur, très dur ce qu'elle vie au départ !
Maîtresse Gina est décidément bien joueuse, merci de cette superbe tranche de vie.
Merci pour ce récit très détaillé.
Ton écriture fait qu'on rentre directement dans l'histoire !
Cela peut donner des idées