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la surprise part 2

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(@monsieur-f)
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Début du sujet
 

A peine a-t-il frappé à la porte qu’elle s’ouvre dévoilant l’occupante des lieux. Marine a un mouvement de recul et laisse échapper un cri de surprise.

« Apparemment vos ne lui avez pas tout dit ?

- Non j’ai effectivement omis de lui dire que vous étiez une femme ». Le sourire dans la voix ne laisse aucun doute sur le plaisir que Paul prend à cette situation.

« Entrez je vous en prie. Le salon est sur votre droite. Nous allons commencer par faire connaissance. Voulez-vous boire quelque chose ?

- Un café si vous avez.

- Un coca s’il … »

Sans élever la voix la femme coupe Marine d’un « silence » sans appel.

« Je ne t’ai pas adressé la parole. Si je veux entendre le son de ta voix je te le ferai savoir. C’est compris ?

- Oui. 

- Oui qui ?

- Oui … Maîtresse.

- Ton Maître m’a prévenu que niveau éducation il y aurait du travail. Allez-y installer vous.»

Paul et Marine découvre un salon tout ce qu’il y a de plus classique. Un large canapé fait face à une télé accrochée au mur. Sur la table basse trône un bouquet de fleur champêtre. Eux qui s’attendaient à entrer dans un donjon, dans l’antre du BDSM les voici dans la maison de M. et Mme tout le monde.

Ils s’installent dans le canapé tandis que Maîtresse Zoé s’en va préparer les boissons. A son retour elle pose devant eux la tasse fumante, le sucre et un pot de lait puis elle s’installe dans un fauteuil qui leur fait face.

« Bienvenue chez moi. J’espère que ça vous plait même si je trouve qu’une certaine chose n’est pas à sa place ». Son regard fixé sur Cléa ne laisse aucun doute sur le fond de sa pensée. Cléa murmure quelque chose d’inintelligible et avant que Paul n’ait dit quoi que ce soit, d’une voix froide Maîtresse Zoé la met à sa place.

« Non seulement tu parles sans autorisation mais en plus je ne comprends pas ce que tu dis. Ton Maître t’a amenée à moi pour que je m’amuse. Je suis fatiguée des mâles qui jouent les larves et si j’ai accepté c’est pour me faire plaisir et compléter l’éducation donnée par ton Maître. Tu es d’accord ? »

La voix de Cléa est faible, juste un murmure quand elle répond.

« Oui.

- En plus tu ne comprends pas vite. Tu as de la chance que ton Maître soit gentil. Moi je ne suis pas gentille et je déteste me répéter. Alors ? Tu n’as pas l’impression et d’une, d’avoir oublié quelque chose dans ta réponse, et de deux ta position ?

- Oui Maîtresse. Pardon Maîtresse. »

En même temps qu’elle répond Cléa se redresse et baisse le regard.

« Mais tu es vraiment idiote, c’est pas possible. Tu es notre soumise. SOUMISE. Ta position est à nos pieds, en dessous de nous. Prête à t’avilir pour nous, prête à nous baiser les pieds. »

Cléa ouvre grands les yeux en entendant ça. Son Maître, son mari ne l’a jamais traité comme ça. Il n’a jamais posé de manière aussi stricte le rôle et la position de chacun. C’était d’ailleurs une des conditions pour que leur relation maître / soumise puisse exister et même si elle a parfois regretté que leurs jeux n’aillent pas plus loin, se faire traiter de la sorte la … trouble. Alors à nouveau elle baisse les yeux et se coule au bas du canapé aux pieds de son Maître.

Là elle écoute parler d’elle, d’eux, de son plaisir à être fessée, de sa difficulté à son montrer. Elle est tendue. Entendre sa vie sexuelle ainsi résumée alors qu’elle ne peut pas s’exprimer est frustrant, humiliant mais sont ventre qui s’échauffe lui fait prendre conscience qu’elle est à sa place.

« Cléa ? »

La voix douce de Maîtresse Zoé la tire de ses pensées.

« Oui Maîtresse ? »

« Debout, va te mettre au coin là-bas, tournée vers nous. Là c’est bien. Maintenant remonte le devant de ta robe. Encore. Vas-y encore. »

Cléa sent le tissu glisser le long de ses jambes, de ses cuisses, jusqu’à dessus de son pubis quand Maîtresse Zoé lui indique d’arrêter.
Elle sent qu’elle s’approche d’elle, puis la main sur son menton qui lui relève la tête et les lèvres qui posent délicatement sur les siennes.

« Es-tu prête à m’obéir ?

- Oui Maîtresse.

- Plus fort. Es-tu prête à m’obéir ?

- Oui Maîtresse !

- Fais-tu confiance à ton Maître qui te prête à moi ?

- Oui Maîtresse.

- Acceptes-tu d’être punie en cas de désobéissance ?

-Oui Maîtresse. »

Paul regarde les deux femmes. Il est fier de la sienne. Que de chemins parcourus depuis la première fessée. Il a envie de la prendre dans ses bras, lui dire qu’il l’aime, la câliner mais ce serait interrompre Maîtresse Zoé et il a promis de ne le faire que si les choses dépassent ce qu’il estime être une limite.

Pendant qu’il revit les grands moments d’apprentissage de Cléa, les premières pinces, les premières traces de coups de cravaches, la ceinture, Maîtresse Zoé a positionné Cléa selon ses désirs : mains à hauteur du ventre, coudes en arrière. En glissant ses mains entre les cuisses de Cléa Maîtresse Zoé l’oblige à les écarter.

« Paul vous avez raison. J’en ai vu des chattes mais la sienne est vraiment très poilue. En plus c’est doux. Et puis c’est si pratique pour attraper cette chienne. »

Joignant le geste à la parole elle tire vers elle la touffe de poils qu’elle tient arrachant un cri à Cléa.

« Arrête de faire ta fragile, vu comment tu mouilles je peux affirmer que tu aimes. »

Et effectivement Maîtresse Zoé remonte sa main devant les yeux de Cléa qui peut voir des reflets de lumière sur la cyprine qui couvre les doigts. Sans qu’on lui demande elle ouvre la bouche quand les doigts se rapprochent de ses lèvres puis elle les suce consciencieusement.

« Voilà. Là tu me fais plaisir. C’est bien Cléa, c’est bien. Allez ça suffit, reprends la position, serre les jambes. Les mains un peu plus haut qu’on voit bien ta chatte. Les coudes en arrière … Voilà parfait. Ne bouge plus. »

Maîtresse Zoé passe derrière Paul, règle un spot et l’allume. La lumière frappe le corps de Cléa jusqu’aux épaules laissant le visage dans la pénombre.

« Paul ? Qu’en pensez-vous ? Elle fait un joli objet de décoration non ?

- J’avoue ne jamais avoir pensé l’utiliser comme ça mais vous avez raison c’est très joli. Ce serait peut-être mieux avec les seins sortis.

- Vous avez raison, je vais arranger ça. »

Maîtresse Zoé défait les boutons du haut de la robe, caresse un instant la poitrine et la sort en la tenant par les mamelons.

« Oui c’est vrai que c’est mieux. »

En s’installant sur le canapé à coté de lui elle ajoute

« Ce que j’aime c’est que on ne voit pas sa tête. Non qu’elle ait un visage désagréable loin de là mais j’aime qu’un objet soit … Juste un objet, dépersonnifié. Comme ça elle est vraiment juste comme une potiche posée dans un coin. Et en plus ne peux pas nous voir. Elle est … Cléa ! Serre les cuisses ! Tient toi droite ! C’est mieux. Paul, vous reprenez un café ? »

Café qu’il accepte tout en se délectant de la vision de sa soumise. La lumière dessine des ombres sur son corps, amplifiant les mouvements de la respiration, faisant ressortir le triangle brun de sa toison.

Maîtresse Zoé revient avec le café et un thé et s’installe à coté de lui. Ensemble ils contemplent son œuvre.

Cléa ne les voit pas. Mais elle les entend. Elle est d’abord gênée d’être exposée de la sorte à leurs yeux qu’elle imagine la détaillant. Et puis la position est dure à tenir, coudes en arrière, les bras à moitié repliés sans rien d’autre que sa volonté pour les empêcher de descendre. Et ses doigts qui serrent le tissu de sa robe. Elle les sent qui durcissent, se crispent. Alors pour oublier cette position elle se concentre sur ce qu’ils disent.

Elle écoute son Maître parler de son amour pour elle, de ses seins qu’il adore malmenés, de ses fesses qu’il aime frapper. Maitresse Zoé demande des précisions, quelles pinces, quel poids sur les seins, sur les lèvres de son sexe … Et puis elle décroche, s’enfonce en elle-même, s’oublie pour ne plus être. Simple objet posé dans un coin elle s’abandonne à cet état. Elle se sent bien, le maelstrom de ses pensées se tait pour laisser la place à une certitude, elle est là ou elle doit être.

La voix de Maîtresse Zoé, ses mains sur les siennes la tire de sa rêverie. Doucement les mots murmurés atteignent son cerveau et elle s’oblige à déplier les doigts. La douleur qu’elle ressent n’est rien comparée à celle de ses bras quand elle les relâche pour les laisser glisser contre son corps. Maîtresse Zoé l’accompagne jusqu’à une chaise ou elle l’a fait assoir, cuisses écartées face à son mari qui sourit.

Les mains de Maîtresse Zoé sont douces. Elles lui massent la nuque, descendent le long de ses bras juqu’aux doigts. De temps en temps ses mains si chaudes frôlent les seins réveillant la chaleur de son ventre, ou bien glissent sur ses cuisses et touchent à peine son sexe qui retrouve son humidité. Paul la regarde toujours, il lui dit qu’il est fier d’elle, que jusque-là elle est parfaite, qu’il faut qu’elle continue alors Cléa ouvre davantage les jambes, avance son bassin quand une main s’approche.

« Bien. Nous allons pouvoir continuer. »

 
Posté : 9 septembre 2021 16:49
intime_photographie
(@intime_photographie)
Posts: 1069
Noble Admin
 

Bravo, et merci, pour cette belle suite :-D 

 
Posté : 10 septembre 2021 09:37
(@monsieur-f)
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Très très actif Registered
Début du sujet
 

@intime_photographie merci.

 
Posté : 15 septembre 2021 11:26
Adraax
(@adraax)
Posts: 127
Très très actif Registered
 

J'ai pas encore lu le précédent chapitre, mais ça laisse songeur...

 
Posté : 15 septembre 2021 22:22
(@monsieur-f)
Posts: 122
Très très actif Registered
Début du sujet
 
Posté par: @adraax

ça laisse songeur...

Euh ... sait pas bien si c'est positif ça ... 

 
Posté : 17 septembre 2021 14:35
Adraax
(@adraax)
Posts: 127
Très très actif Registered
 

@monsieur-f   Ca l'est !!

 
Posté : 17 septembre 2021 22:28
(@monsieur-f)
Posts: 122
Très très actif Registered
Début du sujet
 

@adraax merci.

 
Posté : 17 septembre 2021 23:08