la surprise part3

Maîtresse Zoé prend la laisse et se dirige vers une porte sous un escalier. Cléa suit, petite chienne docile prête à tout pour satisfaire sa Maîtresse et son Maître. Paul ferme la marche, curieux de la suite que va prendre cette aventure.
L’escalier mène au sous-sol de la maison et là il découvre le donjon de Maîtresse Zoé. Le parquet clair et brillant met en valeur les coins laissés dans l’ombre, des coins ou son imagination voit des appareils de contentions et de plaisirs. Sur les murs, des étagères, certaines relativement basses mais toutes chargées de godes et de plugs. Des armoires aux portes vitrées laissent entrevoir des menottes d’acier ou de cuir, des masques, des baillons. Il semble à Pierre et Cléa que, où que le regard se porte il va tomber sur un objet dédié au sexe ou à la soumission mais toujours au plaisir. Au milieu de la pièce trône une grosse table de bois patinée et dans son prolongement, deux fauteuils en cuir.

« Allez ma belle. Ici tu n’es plus un objet, tu n’es plus une soumise. Ici et jusqu’à ce que dise le contraire tu es une chienne. Tu as compris ?

- oui Maîtresse.

- Alors qu’est ce que tu fais encore debout ! Voilà, a quatre pattes comme la chienne que tu es. Pierre installez-vous dans ce fauteuil et toi Cléa, soit fière de ce que tu es et surtout soit une bonne chienne. Tu vois les étagères là-bas, tu vas y aller, choisir un plug et un gode et me les amener. Allez. »

Cléa commence à se déplacer à quatre pattes. Le parquet est presque doux à ses genoux, à ses mains. Elle les entend derrière elle donner leur avis sur ses fesses, sur la manière dont elles bougent quand elle se déplace. Arrivée devant les plugs elle hésite, il y en a tellement, de toutes les tailles, de toutes les formes. Elle en choisit un plus rond qu’ovale qu’elle trouve gros sachant l’usage qui en sera fait. Elle le saisit, choisit un gode réaliste avec ventouse et un objet dans chaque main se retourne pour se diriger vers ses Maîtres. Elle croise en premier le regard de son Maître. Dur. Mécontent. Lui qui jusque là souriait semble mécontent et que dire de Maîtresse Zoé. Le tss tss tss qu’elle laisse échapper et le sourire sadique qu’elle affiche sont loin d’être engageant. Timidement Cléa s’approche et dépose sur le sol devant eux les deux objets.

« Approche ! Plus près ! »

Cléa ne voit pas la gifle arrivée tout comme les doigts qui saisissent un mamelon et le pressent durement. Maîtresse Zoé attrape la laisse et oblige Cléa à venir la tête entre ses cuisses et à relever la tête.

« Tu es quoi ?

- Je … Une chienne.

- Et tu as déjà vu une chienne amener sa balle avec ses pattes ?

- …

- Réponds !

- Non Maîtresse, je suis désolée Maîtresse.

- ah ça tu vas l’être. Ne bouge pas. »

Cléa voit Maîtresse Zoé se lever puis s’éloigner, ses bottes claquant rageusement le parquet. Le bruit s’arrête, revient. Un tiroir qui s’ouvre, des exclamations, des « trop petits, trop gros » et son Maître adoré qui ajoute « peut-être un légèrement plus long ». Finalement Maîtresse Zoé précédée par le martèlement de ses talons revient. Cléa se sent stupide de ne pas avoir joué son rôle correctement. Elle cherche du soutient du coté de son Maître mais elle ne trouve qu’un regard dur et une moue désapprobatrice.

« Bien … il parait que tu n’aimes pas te montrer, que tu n’aimes pas être regardée. Alors pour ton erreur tu vas enfiler ça. » Maîtresse Zoé lui montre un gode gonflable et un tube de lubrifiant. « Allez tourne toi et montre nous comment tu fais. »

Cléa fait demi tour et leur présente son cul. Elle attrape le gode et le glisse dans son sexe qui l’accepte avec plaisir.

« Décidément, je vais finir par croire que tu es demeurée. Si je t’ai amené du gel, c’est pas pour ta chatte. T’es une vraie fontaine de ce coté là, il n’y pas besoin de lubrifiant. Non c’est pour ton cul ! ». Maîtresse Zoé tire d’un coup sec sur le tuyau du gode et l’arrache du sexe faisant pousser un cri à Cléa. Tremblante elle met une noisette de gel sur ses doigts et se masse l’anus, y glisse un timide doigt et tend la main pour attraper le gode. Elle l’enduit de gel avant de le présenter à son petit trou. L’engin plutôt fin rentre facilement entre les deux globes charnues mais avant qu’elle n’ait pu apprécier la facilité avec laquelle elle l’a introduit elle entend Maîtresse Zoé appuyer sur la pompe, une fois, deux fois, trois fois. Elle sent son cul s’écarteler, s’ouvrir.

« Bien maintenant tu vas remmener, comme tu les as amenés le gode et le plug, l’un après l’autre. Exécution ! »

Cléa attrape le gode et se met en mouvement. A chaque fois qu’elle avance une jambe elle sent cet objet qui la remplit bouger, frotter, s’insinuer en elle. C’est troublant, humiliant d’autant plus que le tuyau et la pompe traine entre ses cuisses qu’elle est obligée de maintenir légèrement écartées.

Elle pose le gode à sa position initiale et vient chercher le plug. Alors qu’elle marche vers eux elle les entend parler de ses seins qui se balancent entre ses bras, de son cul qui va être bien ouvert. Elle prend le plug et alors qu’elle s’apprête à repartir vers les étagères, un « stop » sec l’arrête.

« pose le plug et écarte tes fesses, je veux voir ce que ça donne. »

Elle s’exécute puis une main sur chaque fesses les écarte. Elle sent alors le gode se dégonfler en même temps qu’elle entend l’air s’échapper puis des doigts qui saisissent la base de l’objet, le font tourner pour finalement le faire sortir doucement. La sensation de l’objet qui glisse en dehors d’elle est agréable mais le vide qu’il laisse est insupportable. Et puis … Leur commentaire sur son trou ouvert, sur la capacité de la chienne à le garder ainsi, sur ce qu’il pourrait contenir, sur la taille qui lui convient le mieux. Et puis sans prévenir le gode revient, toujours aussi petit mais comme la première fois les coups de pompe se succèdent et Cléa le sent grossir en elle, l’ouvrir encore plus. Elle gémit de plaisir, de douleur, d’humiliation, de bonheur. Elle ne sait plus. Elle n’est plus rien d’autre qu’une chienne à quatre pattes qui veut faire plaisir, qui veut servir, s’avilir pour leur bien, pour son bien.

« Allez remmène ce plug et reviens avec le gode. Dans ta gueule cette fois, chienne ! »

L’esprit de Cléa se rebelle un instant sur l’usage de ce mot : « gueule » et pourtant c’est ça qu’elle a, une gueule de chienne, un gueule faite pour mordre, pour aboyer, une gueule avec une langue faite pour lécher, des lèvres pour sucer. Elle veut du sexe. Quelque chose de brutal, quelque chose qui fera enfin exploser la tension qui lui tend le ventre, les seins. Mais docilement elle avance vers l’étagère. Le gode est plus gonflé que la fois précédente mais elle le supporte. Serre les dentes et avance. Elle pose le plug, saisit le gode entre ses dents et le ramène vers Maîtresse Zoé qui lui sourit. Ce sourire la remplit de joie et en même temps qu’elle sent cette étincelle de bien être elle imagine ce qu’ils voient, tout les deux, elle, fière d’amener dans sa « gueule » le gode qui va certainement la défoncer plus tard. Mais pour le moment elle se concentre sur son allure, sur l’image qu’elle donne, belle chienne à quatre pattes qui amène à sa Maîtresse son jouet. Elle dépose le gode au pied de sa Maîtresse, se retourne et écarte ses fesses.

« Et bien voilà. Ça finit par rentrer. Voyons voir ça. » A nouveau les doigts sur le gode gonflable qui le tourne et le fait sortir doucement. Mais Cléa n’a pas entendu le chuintement de l’air quand il se dégonfle et elle le sent toujours qui la remplit. Son cul s’ouvre encore et encore. Un petit bruit d’air et à nouveau cette sensation qu’elle va s’ouvrir en deux pour laisser sortir le gode qui lui semble énorme. Une douleur vive et d’un coup plus rien. Plus de douleur, plus rien en elle. Juste et toujours ce sentiment de vide, cette impression qu’il lui faut quelque chose pour la remplir, une queue, un gode, un plug, des doigts … N’importe quoi mais quelque chose de dure et de gros.

« Vous voyez Paul, son cul peut vraiment accueillir des gros calibres quand même. Nous verrons ça tout à l’heure. Pour le moment il faut qu’elle ramène le plug ». Et à nouveau le gode retrouve son cul, se gonfle, encore un peu plus. Elle a des difficultés à marcher, à ne pas se dandiner de manière trop prononcé et c’est avec un sentiment de fierté qu’elle ramène un plug, plus gros qu’au premier passage entre ses lèvres et le dépose aux pieds de sa Maîtresse. Alors qu’elle va pour se tourner pour présenter son cul sa Maîtresse l’arrête.

« C’est bien Cléa. Pour te féliciter de ce que tu as accompli je vais t’autoriser à … »

Cléa lève la tête, heureuse de cette récompense qui va arriver.

« A me lécher les bottes. Allez … fais moi plaisir, continue de montrer la bonne chienne que tu es. »

Cléa hésite à peine. Son cerveau est passé dans un mode qu’elle ne connait pas. Timidement elle sort la langue et commence à lécher le cuir. C’est doux, lisse. Elle donne des petits coups le dessus de la botte s’enhardit en remontant sur la cheville. La main de Maîtresse Zoé lui caresse les cheveux tout en l’encourageant et la félicitant. Arrivée en haut de la botte Maitresse Zoé lui demande de continuer et voici Cléa qui passe de la douceur du cuir à la douceur de la peau, d’abord les bosses osseuses du genou puis le satiné de l’intérieur de la cuisse. Maîtresse Zoé écarte davantage les cuisses, lui pousse doucement la tête vers son entrejambe. L’odeur de son sexe frappe Cléa au plus profond d’elle. Elle n’a jamais fait ça avec une femme mais là, elle serait prête à déchirer cette culotte qu’elle devine humide pour goûter ce fruit qu’elle ne peut qu’imaginer délicieux. Elle pose enfin sa bouche sur le fin tissu, embrasse, mordille.

« Mmmmhhhh … Ton Maître m’avait prévenu que tu savais te servir de ta bouche. J’avoue que pour une première fois ce n’est pas mal du tout. Mais pas maintenant. Peut être si tu es gentille avec mon soumis tu pourras me gouter. Ça te ferait plaisir ?

- Oui Maîtresse

- On verra ça tout à l’heure. »

Cléa a un instant d’arrêt avant que la main de Maîtresse Cléa la repousse vers sa culotte. « Gentille avec mon soumis » … C’est bien ce qu’elle a entendu et elle ne sait plus si elle doit se rebeller devant cette intrusion d’une autre personne ou bien si elle doit se réjouir que le feu qui la brule puisse enfin être éteint.

« Allez ça suffit. Mets toi dos à nous. Voilà, je vais te retirer le gode et nous allons t’expliquer ce qu’il va se passer. »

Une nouvelle fois Cléa se retrouve les mains sur les fesses et le gode sort de son cul. Elle sent les doigts de Maîtresse Cléa qui se pose sur les bords de son anus ouvert, elle sent le regard de son Maître là, au fond de son intimité et elle est génée mais moins que les premières fois. Elle découvre qu’elle aime ça, qu’elle aime n’être que l’objet de leur plaisir et qu'elle en tire du plaisir.

« Tourne toi. C’est bien Cléa.

Paul prends la parole.

« Viens à coté de moi. »

Paul se serre le maximum sur son fauteuil et Cléa s’installe à coté de lui. Il l’entoure de ses bras et elle glisse la tête au creux de son cou. Les mots qu’il lui murmure à l’oreille sont des mots doux qui lui chauffent le cœur, des mots de plaisirs, d’amour, de désir. Et puis il lui explique, lui redis son fantasme de la voir se faire prendre par un autre. Il lui dit la fierté de tout ce qu’elle a déjà accompli, il lui dit le sexe qui va la prendre, brutalement, il lui dit la cagoule qui la rendra aveugle. Elle l’écoute, sent son cœur battre et son sexe s’ouvrir à l’idée de cette queue inconnue qui va la fouiller.

« Paul … Allez chercher ma chose. Elle a gagné le droit de se vider les couilles ce matin. Elle est bien dressée, elle sait ce qu’elle a à faire. »

Paul dépose un baiser tendre sur les lèvres de sa femme et quitte la pièce. C’est le cœur serré que Cléa écoute les pas de son Maître se perdre dans les escaliers et la porte se fermer.