Le récit d’aujourd’hui, celui d’une soumise offerte, est présentée par mademois_elle_x. Il était sur instagram, je l’ai trouvé honnête, beau, intense. Et doux, quelque part.
Elle a accepté que je le publie ici pour vous, ce sont ses photographies, si vous voulez voir d’autres partages, sa page Instagram est ici https://www.instagram.com/mademois_elle_x/
J’ajoute des informations sur l’auteur à la fin. Merci à elle. Voici donc une soumise offerte :
Première présentation en tant que soumise
Le temps s’écoule doucement. Je me prépare sous ses indications, nous allons sortir, Maître me veut jolie, comme d’habitude dirais-je mais ce soir là-, encore plus.
Il choisit mes dessous et je prépare mes bas. J’aime bien les bas. Cela me permet de mettre en valeur mes jambes et me fait sentir l’air frais passer sous ma robe. Je ressens encore plus le fait d’être ouverte et disponible.
Il est un peu plus de 22 heures et nous allons sortir. J’ai enfilé ma robe en dentelle couleur bordeaux, je l’aime bien cette robe. Ce soir je me regarde dans le miroir je me sens femme, je me sens belle. Maître me regarde, je me maquille, il m’inspecte et veille à ce que je sois parfaite. Je me dois de l’être. Être à la hauteur de mon Maître et le rendre fier.
L’Uber est là, nous allons partir…
Après 10 minutes de voiture en sa compagnie, nous arrivons dans un bar assez jeune, comme les bars que je fréquente avec mes ami(e)s. J’ai mon collier autour du cou, large bout de métal qui entoure mon cou et qui me rappelle à chaque instant que je suis sienne.
Les gens nous scrutent, nous regardent, je suis si fière…
Fière d’être à lui, de pouvoir l’assumer.
Je ne dis pas que c’est facile, mais cette sensation ou pour moi se mélange la provocation envers autrui et l’humilité envers mon Maître me satisfait.
Il n’y a pas de place à l’intérieur, nous nous installons dehors. Il fait froid, mais mon corps brûle d’excitation. Maître me laisse pour aller nous chercher un verre. Je l’attends.
L’attente me paraît longue et le froid n’est pas agréable mais je suis en plénitude, là à ma place, avec lui, à l’attendre. 1 minutes… 5 minutes… 10 minutes… je ne sais pas. Le temps, pendant ces moments-là, se fige, et j’aime cette bulle qui m’englobe et me fait profiter de l’instant présent.
Puis Maître revient, je dessine un sourire sur mes lèvres. Il reprend sa place à côté de moi et nous discutons quelques instants. Des mots, des sourires, le regard baissé, j’écoute…
« Nous ne sommes pas là par hasard »
Une phrase, une seule qui me traverse, m’intrigue, m’excite et me terrifie.
Aller à la rencontre d’un Dominant qui est là, nous observe… Me présenter, pour la première fois. Être à ma place et la respecter. J’ai peur. Peur de ne pas remplir mes devoirs, peur de paraître ridicule aux yeux de ce Dominant et surtout aux yeux de mon Maître.
J’ai les instructions : un homme en costume dans le bar avec une pince sur sa cravate. Maître me soutient, je le sais, il ne le montre pas mais je le sais qu’il croit en moi, je ne dois pas le décevoir.Alors, j’entre dans le bar mes pas ne sont pas assurés mais j’ai hâte. Je me sens tellement petite, insignifiante. J’inspecte et je cherche. Je le vois, doucement je m’approche. Monsieur est dos à moi. Je veux montrer ma présence, je ne dois pas avoir peur, je vais prouver celle que je suis.
Je me positionne face à lui et d’une voix aussi assurée que tremblante je me cite…
Un silence.
Je le vois faire tourner son verre dans ses mains.
Monsieur me pose plusieurs questions, il veut me connaître, connaître ma motivation, ma dévotion et je suis prête. Prête à montrer que je ne joue pas. Que j’ai conscience de ma condition et des conséquences qui en découlent.
Monsieur s’interroge sur mes expériences passées et sur mes capacités de soumise. Toujours les yeux baissés je réponds. Il me donne l’autorisation de les lever, de le regarder. J’obéis, non pas sans difficultés mais j’obéis.
À ce moment, Maître nous retrouve. J’ai appris un peu avant qu’il est là à nous observer depuis un petit moment. Maître et Monsieur discutent entre eux. J’attends…
Monsieur nous dit qu’on va y aller… Ou je ne sais pas… L’excitation et la crainte se mélangent…
Un Uber arrive et je suis assise entre Maître et Monsieur. Monsieur me demande d’écarter les jambes, j’ai peur. Je sens ma respiration s’accélérer. J’ai peur, non pas de ce qu’il va m’arriver mais peur de décevoir.
C’est le grand jour.
La première sortie, la première fois que Maître me présente. Je suis Sienne je ne dois pas le décevoir, je dois garder ma place et montrer l’éducation qu’il m’enseigne au quotidien.
Dans une ruelle dos à un mur Monsieur m’inspecte. Jambes écartées, robe relevée. Monsieur me fait retirer mon string noir et rouge. Je n’en ai pas besoin, c’est vrai. Je dois rester ouverte et disponible.Monsieur me scrute et je sens le regard de Maître sur moi. Monsieur passe sa main sur mon sexe, j’ai chaud, je ne sens plus le froid. Il met 1 doigt en moi et me caresse. Je sens mon corps se raidir d’excitation. Mon excitation est à un stade jusque là encore inconnu.Je ne me contrôle pas et j’aime cette perte de contrôle de mon corps. J’attends accroupi dans la rue, le sexe dénudé. Je suis heureuse, mon Maître m’offre je vais être digne de cette offrande qu’il fait à Monsieur. Je suis Sienne, je suis sa soumise.
Il sera fier.
Nous repartons…
Nous rentrons dans l’appartement de Monsieur.
Debout dans l’entrée, j’attends. Maître m’enlève ma veste, me dit d’attendre. Je suis debout. Je ne cerne pas très bien leur discussion. De toute manière, je n’ai pas à les écouter. Telle une statue je patiente. Maître m’appelle, me dit de venir. Près du canapé un coussin par terre je comprends que je dois être à genoux.
Je reste de marbre je ne bouge pas. Ce n’est pas compliqué, étonnament je me surprend à rester immobile et j’aime ça. Une laisse attachée à mon collier. Je suis mise nue, ne reste que mon soutien-gorge. Je marche à quatre pattes jusqu’au pied de Maître jusqu’à ma place. Je suis bien.
Les hommes discutent, parlent de moi comme si je n’étais pas là. Et c’est vrai. Mon corps est là physiquement, mon esprit est ailleurs, je cherche à garder au mieux ma place de soumise je suis concentrée. Tout cela n’est pas joué, c’est même plutôt naturel cet état. Je suis bien. J’ai envie de sourire, je ne bouge pas.
Je suis heureuse.
Monsieur me prend la laisse et m’emmène. Je suis fière de marcher à quatre pattes. Je me concentre. Il faut que je reste gracieuse à quatre pattes.
On me dit de me mettre debout. Face à moi une table avec divers instruments posés dessus. Je distingue un martinet et une cravache. Monsieur m’avait précisé au bar, que la cravache est son instrument favori.
J’ai peur, je ne connais pas bien la cravache. Je dois rester concentrée. Monsieur m’attache les mains à chaque coin de la table. Je dois me cambrer…
Tenant la position Monsieur m’explique, ce qui va se passer, me demande si je comprends. Monsieur me précise aussi que le NON chez lui veut dire NON. Il n’y a pas de mot d’alerte.
Je sais à ce moment précis que je ne dois pas perdre le contrôle de mon esprit. Parfois le non est tellement soudain. Maître continue de me regarder. Je dois être forte. Je vais avoir mal, je le veux. Du plus profond de moi, je veux montrer que je ne joue pas, je ne suis pas là pour réaliser un fantasme.
Je suis là parce que je dois être là.
C’est ma place.
Monsieur débute les coups. Le premier est surprenant mais pas insupportable. Mon mental est là je dois et je veux tenir coûte que coûte. J’aime sentir les coups s’accélérer : le martinet, la cravache. Les mots de Monsieur sont importants, le regard de Maître l’est tout autant. Je ne dois pas montrer ma douleur, même si à ce jour elle me paraît minime. Je ne dois pas montrer ma peur, ma crainte.
Après des échanges vifs et intenses de coups maîtrisés, Maître a décidé de stopper les coups, pour une première, c’était déjà bien. J’avais peur, qu’il arrête, par déception, de ne pas avoir été à la hauteur…
A ce moment-là, un regard, un échange, j’ai lu dans les yeux de Maître qu’il était satisfait. Pas besoin de grands discours, notre connexion nous permet de nous comprendre. Et j’ai su.
Je suis retournée m’agenouiller sur le coussin mains dans le dos. Maître et Monsieur ont continué de discuter. Cette position me plaît beaucoup. J’aime être là, telle une statue que l’on expose, que l’on regarde. Je me suis même surprise à ne pas bouger, ni même gigoter. Faisant abstraction de la douleur et de l’engourdissement, je me sentais belle. Dans mon monde, dans ma bulle, dans ma soumission. ABSOLUE… TOTALE…
Le reste de la soirée s’est déroulé à merveille. Pas de longs discours sur la suite de la soirée. C’est entre nous…
Ma première soirée de soumise… il y a un an déjà. Je débutais dans ce monde. J’ai évolué… j’ai grandi…
Un bonheur d’une grandeur inégalable.
Cela restera gravé en moi toute ma vie.
⛓// Je suis soumise, je suis moi… Je suis une soumise offerte //⛓
Qui est l’auteur ?
Sa bio insta : Sans identité mais pas sans conviction. Le bonheur dans l’asservissement. Ma place, là où je me sens revivre
Le plus important n’est pas ce que l’on est mais ce que l’on choisit d’être…
Mes interrogations ont commencées très jeunes mais je ne comprenais pas…
Pourquoi j’étais différentes… pourquoi je n’aimais pas les princes charmants comme les petites filles de mon âge ? Moi ce qui me donnait des chatouilles dans le ventre c’était les méchants. Ressentir la crainte du danger telle une proie mais l’envie incandescente de jouer avec le feu pour se brûler les ailes.Je me rappelle encore de cette scène de film, cette jeune fille kidnappée, se tenant à genoux enchaînée. Je voulais sa place.
En grandissant j’ai fait mes expériences parfois désastreuses, parfois fortes en prise de conscience.
Je me suis posée 1000 questions. Pourquoi suis-je différente ? Pourquoi je n’arrive pas à me contenter d’une vie vanille comme les gens normaux ? MAIS QU’EST-CE QUE LA NORMALITÉ ?
Suis je si différente alors que moi je sais ce qui me permettra de m’épanouir et d’être heureuse ?
Mon masochisme me transforme et me transporte dans une extase indéfinissable.Le besoin de me soumettre m’a appris à accepter mon MOI intérieur. Je me suis écoutée… tout simplement.
Aujourd’hui j’ai 27 ans et je me suis posée les bonnes questions. J’ai trouvé mes réponses, la chance d’être sous collier et de me sentir apaiser à ses pieds… J’ai cette chance de m’être découverte tôt et sais qu’un monde s’ouvre à moi.J’aime cette place, je me sens grandit quand je suis à genoux, femme quand je porte ce collier et belle dans l’attente. La soumission m’a permis de prendre confiance en moi même si le chemin sera encore long… au même niveau que mon éducation dans ce monde.J’ai la chance d’avoir été libre de choisir de m’épanouir dans l’asservissement. Je me sens femme, je me sens belle, je me sens MOI.
Aujourd’hui sous collier et comblée, je me languis de chaque rencontre. Ma peau tremble au son de sa voix et mon regard rempli de dévotion se perd dans le sien. Ma folie est à la hauteur de sa perversion.
Sienne et satisfaite. Chaque jour je me rends compte de la chance que j’ai de m’être trouvée. Chaque jour je me rends compte de la chance que j’ai d’être Sienne.